Les 17 et 18 septembre 2001, le gouverneur de la Haute Autriche, le Dr. Josef Pühringer, s'est rendu à Luxembourg pour une visite marquée par des entretiens avec le Premier ministre Jean-Claude Juncker, avec Mme Lydie Polfer, Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, de même qu'avec M. Henri Grethen, ministre de l'Economie et du Transport.
Suite à une visite auprès de la Société européenne des Satellites (SES) à Betzdorf dans la matinée du 17 septembre 2001, M. Pühringer s'est rendu au ministère d'Etat pour une entrevue en tête-à-tête avec le Premier ministre, Jean-Claude Juncker.
Lors d'un point de presse conjoint, MM. Juncker et Pühringer ont relevé les bonnes relations qui existent entre la Haute Autriche et le Luxembourg ainsi que l'ambiance amicale dans laquelle s'est déroulée l'entrevue. A l'ordre du jour figuraient des questions bilatérales, mais surtout des questions européennes, telles le débat sur la future architecture européenne en vue de la Conférence intergouvernementale de 2004, l'élargissement de l'Union européenne et le rôle des grands et petits Etats membres de l'Union européenne. Furent également abordés les problèmes de la subsidiarité, du rôle des régions dans l'Union européenne et des régions limitrophes aux pays candidats ainsi que les relations austro-tchèques, notamment à la lumière du débat qui entoure la centrale nucléaire tchèque de Temelin et les décrets Beneš. Lors de ce point de presse, M. Pühringer a pu annoncer qu'il a invité M. Juncker à visiter la Haute-Autriche dans le premier semestre 2002.
Dans la soirée du 17 septembre 2001, le Dr. Josef Pühringer a eu un entretien avec Mme Lydie Polfer, Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères.
Une réunion de travail avec M. Henri Grethen, ministre de l'Economie et des Transports a eu lieu le 18 septembre 2001, au château de Senningen. A l'issue de cette entrevue, a été organisé un point presse, lors duquel MM. Grethen et Pühringer ont notamment souligné leur volonté commune de promouvoir les énergies renouvelables. Evoquant la centrale nucléaire tchèque de Temelin, M. Grethen s'est montré compréhensif envers les préoccupations du gouverneur de la Haute-Autriche. Au dire de M. Grethen il faudrait privilégier une solution négociée avec la République tchèque plutôt que d'envisager de prononcer un veto à propos de la future adhésion de la République tchèque à l'Union européenne. Parmi les autres sujets abordés par M. Grethen et Dr. Pühringer figurait la question du transport de transit routier, une question qui préoccupe tout particulièrement l'Autriche. M. Grethen a plaidé en faveur du développement du transport par les chemins de fer tout en soulignant que l'extension du rail ne représentait pas la panacée pour le transport routier, dont le volume accroîtrait encore à l'avenir. De toute manière, au dire de M. Grethen, un soutien considérable au niveau européen en faveur des infrastructures de transport s'imposerait.