Lydie Polfer à la 56ème Assemblée générale des Nations Unies

Du 10 au 12 novembre 2001 a eu lieu la 56e Assemblée Générale des Nations Unies. Le Luxembourg a été représenté par son ministre des Affaires étrangères, Madame Lydie Polfer.


Lydiee Polfer avec son homologue russe, Igor Ivanov

Les travaux étaient largement placés sous le signe du combat du terrorisme. En marge de l'Assemblée ont eu lieu une série de rencontres bilatérales au cours desquelles le chef de la diplomatie luxembourgeoise a rencontré ses homologues du Cap Vert, de Croatie, de l'Inde, d'Iran, de Mongolie, de Roumanie, d'Ukraine, de l'Albanie, de l'Andorre et de l'Egypte ainsi que le président de l'Assemblée et le secrétaire général des Nations-Unies, Kofi Annan.


Le secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan recevant Lydie Polfer pour un échange de vues sur les sujets d'actualites. Au fond le représentant permanent du Luxembourg auprès des Nations Unies, Hubert Wurth

Des consultations des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne avec leurs homologues russe et américain, Igor Ivanov et Colin Powell figuraient également au programme.


Lydie Polfer avec son homologue américain, Colin Powell

Au cours de la rencontre entre les Quinze et Monsieur Ivanov, les ministres ont abordé en détail la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme, à laquelle la Russie participe pleinement aux côtés de l'Europe et des Etats-Unis, les relations entre les Etats-Unis et la Russie, où le ministre Ivanov a fait part de sa conviction qu'une solution concernant le traité ABM pourra être trouvé, ainsi que la situation au Moyen-Orient.

Le lundi 12 novembre en fin d'après-midi, Lydie Polfer s'est adressée à l'Assemblée Générale. Elle a rappelé que les événements du 11 septembre constituaient une rupture dans les relations internationales. "Ce n'est pas seulement l'Amérique qui était visée à travers l'infâme attaque contre les tours du World Trade Center: c'est notre mode de vie dans une société ouverte, démocratique, tolérante et multiculturelle, auquel aspirent la grande majorité des pays et des peuples ici représentés, qui est insupportable aux terroristes".

La ministre a insisté sur le fait que l'on ne saurait parler d'un affrontement entre civilisations, d'un combat entre le Nord et le Sud, entre chrétienté et islam. Elle a ajouté que "nos sociétés ne se connaissent pas encore suffisamment, faute d'une communication adéquate".

En ce qui concerne l'avenir de l'Afghanistan, la ministre a estimé qu'il fallait "œuvrer sous l'égide des Nations-Unies en vue de favoriser l'émergence d'un gouvernement stable, légitime et représentatif de l'ensemble de la population afghane".

Lydie Polfer a également abordé la problématique au Proche Orient. Selon la ministre, "l'UE est disposée, en coopération avec les Etats-Unis et les Etats arabes de la région, à encadrer le processus et à assister les parties en vue de faciliter leur nécessaire réconciliation."

La ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur a également profité de son voyage à New-York pour tenir un discours devant la Luxembourg American Chamber of Commerce. Le but de cette intervention était de dresser le tableau des performances économiques du Luxembourg au cours de l'année écoulée et de présenter le climat économique et les perspectives du Grand-Duché.

Le développement structurel de l'économie luxembourgeoise après la fusion du groupe Arbed/Aceralia avec Usinor et le rachat de GE Americom par la Société européenne des Satellites (SES) était au centre de l'intérêt de l'audience américaine.

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