Conseil européen de Laeken

Le vendredi 14 et samedi 15 décembre a lieu à Bruxelles le Conseil européen de Laeken, réunissant les chefs d'Etat et de gouvernement, ainsi que les ministres compétents des Etats membres.


Jean-Claude Juncker salue son homologue espagnol, José-Maria Aznar

Les Quinze ont adopté la "Déclaration de Laeken". Ce texte s'interroge notamment sur les moyens d'accroître la cohérence de la politique étrangère européenne.

Valérie Giscard d'Estaing a été désigné président de la Convention. L'ancien président français sera assisté de deux vice-présidents, l'Italien Giuliano Amato et le Belge Jean-Luc Dehaene.

La Convention, organe consultatif de 105 membres, organisera un débat d'un an sur les réformes institutionnelles à entreprendre. A l'issue de ces travaux, il reviendra aux Quinze de se mettre d'accord sur l'adoption des réformes lors d'une Conférence intergouvernementale.


Jean-Claude Juncker, Lydie Polfer en discussion avec le chancelier fédéral autrichien, Wolfgang Schüssel et le Premier ministre de Grèce, Costas Simitis (à droite)

L'Agence européenne de justice, Eurojust, débutera ses activités le 1er janvier, provisoirement à La Haye et non au Luxembourg. Dès qu'elle sera complétée par un parquet et un procureur européens, Eurojust devrait s'installer au Luxembourg.

Le Conseil n'a pas fixé le siège de l'Autorité de sécurité alimentaire. Celui-ci sera donc provisoirement établi à Bruxelles.


Jean-Claude Juncker et Lydie Polfer lors de la conférence de presse

Concernant la force européenne commune en Afghanistan, le Conseil a pris l'engagement de participer aux efforts de la communauté internationale et a encouragé le déploiement d'une force internationale.

Yasser Arafat et l'Autorité palestinienne devraient rester les partenaires avec lesquels il y a lieu de négocier et de traiter, y compris en ce qui concerne Israël et Ariel Sharon, a unanimement déclaré le Conseil au sujet de la situation au Moyen Orient.

Quant à l'élargissement, le Premier ministre Jean-Claude Juncker a souligné qu'il faut à tout prix respecter le principe des mérites propres de chaque pays candidat.


Henri Grethen lors de la conférence de presse

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