Jean-Claude Juncker et Lothar Späth, ancien ministre-président en Allemagne, à la réception de Nouvel An de la FEDIL

Le jeudi 17 janvier 2002, le Premier ministre Jean-Claude Juncker et l'ancien ministre-président de Bade-Wurtemberg et actuel président du Comité de direction de "Jenoptik AG Jena" Lothar Späth ont été invités comme orateurs à la réception de Nouvel An de la Fédération des Industriels Luxembourgeois (FEDIL).


Lothar Späth, Charles Krombach et Jean-Claude Juncker lors de la réception

Outre le Premier ministre, le gouvernement était aussi représenté par la Vice-Premier ministre Lydie Polfer, le ministre de l'Economie Henri Grethen, le ministre de l'Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural Fernand Boden, la ministre de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Erna Hennicot-Schoepges, le ministre de la Défense Charles Goerens, le ministre du Travail François Biltgen et le secrétaire d'Etat à la Fonction publique et à la Réforme administrative Joseph Schaack.

Après le discours d'introduction du président de la FEDIL M. Charles Krombach, l'invité d'honneur Lothar Späth s'est prononcé sur le thème "Innovation als Strategie" ("L'innovation comme stratégie"). En plein contexte de globalisation, la situation de concurrence aurait apporté des changements considérables à l'industrie, a noté M. Späth. Les coûts de production, différents selon les régions, seraient des circonstances aggravantes. Seule la réduction des coûts salariaux à certains endroits s'imposerait comme solution à ce problème.

Le capital à risque, l'enthousiasme et l'engagement constituent aux yeux de Lothar Späth les éléments-clefs pour sauvegarder l'avenir industriel de l'Europe.

Le Premier ministre a rappelé de son côté que la réduction fiscale en faveur des entreprises n'était pas à considérer comme cadeau mais comme instrument de pilotage économique. Par ailleurs, la recherche et l'innovation devraient rester à l'ordre du jour au Grand-Duché. Finalement, vaudrait mieux ne pas se fier aux influences externes, mais plutôt créer soi-même les conditions favorables à l'essor de l'économie.

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