Conférence de presse de Luc Frieden dans le cadre de la publication du rapport Montebourg

Le mardi 22 janvier 2002, le ministre de la Justice et du Trésor M. Luc Frieden a réfuté au cours d'une conférence de presse tenue à l'ambassade de Luxembourg à Paris les critiques lancées par MM. Peillon et Montebourg dans leur rapport anti-blanchiment.


M. Frieden lors de la conférence de presse

"Ce rapport constitue un ensemble de clichés et de préjugés méconnaissant le droit et la réalité luxembourgeoise. Il s'avère faux.", a déclaré M. Frieden. Soulignant que le Luxembourg n'était "pas un paradis bancaire, fiscal ou judiciaire", il a fustigé un travail "peu sérieux" et "basé sur des affirmations non-vérifiées sur le terrain".

Le ministre luxembourgeois s'est notamment indigné de l'accusation selon laquelle il y aurait une volonté politique délibérée à entraver le bon fonctionnement de la justice. Pour lui, le but de ce rapport n'était pas de donner une reproduction exacte et réaliste de la place financière de Luxembourg, mais plutôt de porter atteinte à celle-ci.

"Attristé par un rapport qui porte atteinte à l'image du Grand-Duché", Luc Frieden a déclaré qu'il ne se laissait pas intimider. Il a avoué n'être "guère surpris en connaissant le style du rapporteur qui opère selon une façon tendancieuse et triste, fondée sur une stratégie intérieure qui n'apporte aucun élément nouveau".

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