Inauguration de l'usine école au CNFPC Esch/Alzette

L'inauguration de l'"usine école" a eu l lieu le mardi 26 février 2002 au Centre national de formation professionnelle continue (CNFPC) à Esch-sur-Alzette en présence de la ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle et des Sports Anne Brasseur.

1. Les besoins méthodologiques

Les nouvelles technologies et la nécessité d'innover en permanence marquent fortement le monde professionnel d'aujourd'hui. Par ailleurs, les différents collaborateurs d'une entreprise sont appelés à faire preuve non seulement de connaissances et d'aptitudes professionnelles confirmées, mais également - et ce toujours davantage - de qualifications transversales.

La maîtrise des savoirs fondamentaux et la capacité de les appliquer dans la pratique professionnelle, les compétences de communication, l'utilisation des technologies de l'information et la persévérance et la concentration sont des qualifications indispensables pour pouvoir évoluer dans le monde professionnel actuel et de demain.

Ces exigences nous obligent à adapter les méthodes et approches d'enseignement, à mettre au point des instruments didactiques, susceptibles d'encourager et de promouvoir des compétences à la fois pratiques et transdisciplinaires.

C'est dans cette optique que le Ministère de l'Éducation Nationale, de la Formation Professionnelle et des Sports a décidé d'acquérir l'outil appelé usine école.

2. L'outil didactique

L'usine école constitue un système de production et un lieu d'apprentissage qui reprend un ensemble de composants couramment rencontrés dans la fabrication automatisée.

L'installation reproduit un processus simple de production en continu. Elle regroupe les techniques suivantes : électrotechnique, mécanique, hydraulique, pneumatique et micro-informatique.

L'outil permet donc aux élèves ou encore aux stagiaires de se familiariser avec des technologies de pointe.

3. L'occupation et le public cible

Les élèves en formation initiale de l'enseignement secondaire technique, à savoir:

  • les élèves des classes de 12e, 13e de la formation de technicien en électrotechnique, mécanique et informatique,
  • les élèves des 12e du régime professionnel en électrotechnique et mécanique.

Les participants à la formation continue à savoir:

  • les enseignants,
  • les salariés du monde professionnel.

Les participants aux mesures d'insertion respectivement de réinsertion professionnelle:

  • les demandeurs d'emploi.

Les étudiants (techniciens ou ingénieurs industriels) désirant élaborer des projets de fin d'études dans le domaine de l'automatisation.

4. Les démarches futures

Dans le domaine de la formation initiale:

  • mise en route de la formation continue des enseignants concernés,
  • intégration de modules adéquats dans le parcours de formation des apprenants par le biais des commissions de programmes,
  • mise en place d'épreuves intégrées dans l'examen de fin d'études des apprenants concernés.

Dans le domaine de la formation continue:

  • propositions de projets de formation spécifiques pour le secteur professionnel concerné en coopération avec les chambres professionnelles,

dans le domaine des mesures d'insertion:

  • intégration de modules choisis dans les formations du type complémentaire comme p.ex. l'agent de production ou de fabrication.

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