Coopération au développement: le Luxembourg signe un accord avec le Rwanda

Le jeudi 18 avril 2002, M. Charles Goerens, ministre de la Coopération et de l'Action humanitaire, et S. E. Mme Christine Umutoni, ambassadeur de la République du Rwanda, ont signé un nouvel accord bilatéral pour un projet de coopération entre le Grand-Duché de Luxembourg et le Rwanda.

Avec la conclusion de ce nouvel accord, le gouvernement du Luxembourg rappelle l'importance qu'il accorde à la coopération au développement avec le Rwanda. Ce pays d'Afrique centrale est en effet l'un des plus anciens partenaires de la coopération luxembourgeoise. Le soutien du Luxembourg à la reconstruction du pays se concentre sur les domaines de la santé, de la lutte contre le SIDA, de la formation professionnelle et du développement rural.

Le nouveau projet de coopération s'inscrit dans la politique rwandaise de lutte contre le SIDA. Se comprenant comme suite logique d'un projet de mise en place du Centre national de transfusion sanguine à Kigali et de l'appui au Programme national de lutte contre le SIDA, il témoigne du fait que la coopération luxembourgeoise poursuit une politique de développement cohérente au Rwanda et aspire à assurer tant la pérénnité que l'efficacité de ses projets.

Le projet se propose de renforcer la lutte contre le SIDA au niveau de la prévention, de la prise en charge de malades, et de la recherche clinique, biologique et psychosociale. Il va appuyer les structures existantes du TRAC (Treatment Research AIDS Center) de Kigali au niveau de son laboratoire, de la mise en place d'une clinique de référence HIV située sur le terrain du "Complexe Santé Luxembourg - Rwanda" inauguré en mai 2000 et du soutien à des centres de santé.

Le projet, auquel est associé le Laboratoire de rétrovirologie du CRP-Santé du Luxembourg, veut renforcer une expérience pilote de prévention mère-enfant dans la banlieue de Kigali, et en élargir l'intervention. Une deuxième action de prévention vise la transmission hétérosexuelle par le dépistage volontaire en couple et le conseil; les patients seront dépistés au niveau du TRAC et suivis au niveau de la nouvelle clinique. Un troisième axe d'intervention vise à mettre en place la clinique de référence HIV et de prendre en charge un groupe de patients immunodéprimés pour la prévention et le traitement d'infections opportunistes, condition nécessaire à l'introduction des antirétroviraux. En tout, 1.000 couples mères-enfants, 1.700 patients séropositifs issus du dépistage volontaire, et 1.000 patients immunodéprimés bénéficieront de ce projet.

Information transmise par le ministère des Affaires étrangères, du Commerce extérieur, de la Coopération, de l'Action humanitaire et de la Défense

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