Le Premier ministre Jean-Claude Juncker a visité le 29 octobre 2002 l'exposition "Et wor alles net esou einfach" sur la 2e Guerre mondiale au Luxembourg au Musée d'Histoire de la ville de Luxembourg. Il était par ailleurs accompagné de Mme Anne Brasseur, ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle et des Sports.
Madame Danielle Wagner, directrice du Musée d'Histoire de la ville, Mme Marie-Paule Jungblut, historienne du musée, et M. Guy Thewes, historien du musée, ont conduit les deux ministres à travers l'exposition.
M. Juncker s'est déclaré très impressionné par la qualité de l'exposition et a déclaré qu'elle offrait une vue approfondie de la complexité de la vie des Luxembourgeois à une époque très difficile de l'histoire du pays. "Je trouve l'exposition très convaincante, surtout dans son effort de sensibiliser la population d'aujourd'hui au conflit qui opposait les forces, mais également au conflit auquel chacun était confronté individuellement."
M. Juncker entouré de Mme Brasseur, Mme Wagner et M. Thewes
Les organisateurs de l'exposition ont opté pour une approche interrogative de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale au Luxembourg. Cette approche est articulée autour de dix questions:
1. Le Luxembourg, une question de taille?
2. Et le corps de l'autre ?
3. Le Luxembourg et la Shoah.
4. Remparts et autoroutes - de l'archaïsme à la modernité?
5. Comment vivre avec sa peur?
6. Le Luxembourg pendant la guerre, une histoire de famille?
7. La mémoire de la guerre esr-elle le ciment de la nation?
8. Comment porter l'uniforme allemand?
9. Le rire est-il le propre de l'homme?
10. Que reste-t-il de nos haines, que reste-t-il de nos amours?
Les 10 questions tournent autour d'une question fondamentale: quel impact le souvenir de la Deuxième Guerre mondiale a-t-il encore sur la société luxembourgeoise d'aujourd'hui.
Le 10 octobre, journée symbolique où les Luxembourgeois avaient exprimé leur opposition à l'occupation allemande lors d'un référendum organisé par les Nazis en 1941, deviendra à partir de l'année 2003 la Journée de la commémoration nationale dans les écoles luxembourgeoises. Selon M. Juncker cette journée "n'aura pas seulement pour objet la guerre et l'époque de la guerre, mais elle devra également montrer la persécution des Juifs et sa structure à travers des siécles et des décennies, et plus généralement le côté diabolique du racisme, des théories d'exclusion et de toutes les doctrines de rejet."