Eurobaromètre Flash relatif à l´élargissement

Selon un nouveau sondage Eurobaromètre Flash publié par la Commission européenne, la notoriété de l'élargissement dans le public a progressé dans les 15 Etats membres de l'Union européenne depuis septembre dernier.

On constate pourtant également une légère augmentation des inquiétudes au sujet des conséquences négatives que l'élargissement pourrait avoir sur la protection sociale et la prise des décisions au niveau de l'Union.

La notoriété générale de l'élargissement dans l'Union européenne a augmenté de 7 points pour atteindre 82% (90% au Luxembourg), contre 75% (84% au Luxembourg) en septembre.

Les Européens en mesure d'identifier les Etats candidats à l'adhésion demeurent pourtant peu nombreux, les pays les plus fréquemment cités étant toujours la Pologne, la Turquie et la République tchèque. Au Luxembourg, 52% (45% en septembre)  sont en mesure d’en citer trois, 13% (12%) en désignent deux et 12% (13%) un pays.

La connaissance du calendrier approximatif de l'adhésion s'est améliorée puisque 31% des personnes sondées savaient que les premiers candidats deviendront membres en 2004. Le taux le plus élevé dans toute l’UE s’élève à 47% au Luxembourg.

Deux personnes sur trois se déclarent en faveur de l'élargissement, ce chiffre représentant toutefois une chute de deux points de pourcentage par rapport à septembre.

Près de 84% (84% au Luxembourg) des sondés pensent que l'élargissement ouvrira de nouveaux marchés aux produits locaux et 78% (83%) sont convaincus qu'il apportera un enrichissement culturel à l'Europe. En même temps, 80% (79%) pensent que l'Union européenne verra sa position renforcée sur la scène internationale après l'élargissement. Deux tiers des personnes interrogées (65%) admettent l'existence d'un devoir moral de réunifier l'Europe et reconnaissent (70%) que des raisons historiques et géographiques justifient l'adhésion de nouveaux pays.

Par rapport à septembre, on observe une augmentation des inquiétudes au sujet des effets négatifs que l'élargissement pourrait avoir sur la prise des décisions au sein de l'Union, 76% (88%) des personnes estimant qu'elle deviendra plus difficile. Près de deux personnes sur trois (70%) craignent que l'élargissement ait un coût très élevé pour leur pays, les plus préoccupés étant les Français, les Néerlandais et les Allemands.

On constate de même une augmentation du nombre de personnes estimant que le niveau de protection sociale diminuera (43%, 50%) et que le chômage augmentera dans leur pays (44%, 53%). C'est en Allemagne que l'on enregistre la plus forte progression des craintes à ce sujet. Environ deux tiers des personnes (73%) s'attendent à un mouvement des populations des nouveaux États membres vers les anciens.

(source: Commission européenne, Représentation du Luxembourg)

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