Visite à Luxembourg du ministre des Affaires étrangères de la République de Croatie Tonino Picula

Lydie Polfer, ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur, a accueilli le 27 janvier 2003 le ministre des Affaires étrangères de la République de Croatie, Tonino Picula, à Luxembourg. Des discussions dans la perspective du dépôt officiel de la candidature croate à l’Union européenne ont eu lieu. Un arrangement administratif relatif aux modalités d’application de la convention entre le Grand-Duché de Luxembourg et la République de Croatie en matière de sécurité sociale a également pu être scellé.


Les ministres Polfer et Picula lors de la signature d'un arrangement en matière de sécurité sociale

Lydie Polfer s’est félicitée d'abord des bonnes relations entre les deux pays. Elle a souligné ensuite la valeur symbolique du Luxembourg pour la Croatie sur son chemin d'adhésion à l'UE. En effet, la République croate a signé à Luxembourg en octobre 2001 l'accord de stabilisation et d'association avec l'Union européenne. Lydie Polfer a félicité son homologue des réformes prises par le gouvernement croate ces derniers mois. "Le Luxembourg accompagnera la République de Croatie tout au long de sa procédure de candidature à l’Union européenne", a-t-elle ajouté avant de laisser la parole à son homologue.

Tonino Picula, remerciant Lydie Polfer, a souligné la motivation de la République de Croatie à rejoindre l’Union européenne. "L’Union européenne est une entité très importante à nos yeux et nous allons informer les quinze pays membres de notre souhait et projet", a dit Tonino Picula.  Il a également constaté la chance de stabilité régionale qui pourrait en découler.

Lydie Polfer, a terminé en exprimant son souhait de voir la République croate devenir membre de l’Union, et a encouragé la continuité et volonté de réformes croate. "Le chemin sera long mais la Croatie a sa place en Europe et plus particulièrement au sein de l’Union", a-t-elle constaté. Lydie Polfer a souligné dans ce contexte qu’une société démocratique moderne nécessite, en effet, des valeurs fortes ainsi que des lois et ne doit pas se baser sur la haine ou la revanche, dues aux guerres. Elle a insisté sur la nécessité d’un programme d’aide pour former des fonctionnaires croates dans les domaines de l’administration ou de la justice, qui sera justement financé par le Luxembourg. D’autres projets comme celui du déminage de territoires, et l’arrangement administratif concernant la sécurité sociale des travailleurs des deux pays, ont été abordés.

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