Le ministre des Transports Henri Grethen présente le nouveau système de perception électronique dans les transports publics

Le 13 février 2003, le ministre des Transports Henri Grethen a présenté le nouveau système de perception électronique dans les transports publics, nommé "E-go electronic transpass".

Ce projet a été approuvé fin 2001 par le Conseil de gouvernement. Sa mise en vigueur a été fixée pour 2002/03. A titre d’essai, le nouveau système débutera le 16 février 2003 sur les lignes publiques suivantes:

  • AVL: ligne 17 circulant entre P&R Bouillon et Luxembourg/Centre;

  • CFL: ligne de chemin de fer 10 entre Mersch et Luxembourg;

  • RGTR: ligne de bus 290 circulant entre Mersch et Luxembourg;

  • RGTR: ligne de bus 285 circulant entre Steinsel et Luxembourg;

  • RGTR / AVL: ligne de bus 10 circulant entre Steinsel, Walferdange et Luxembourg.

Les voyageurs de ces lignes sont dès lors invités à tester le système, qui comprend, pour l'utilisateur, la carte "E-go", un nouveau support pour les titres de transport. La carte "E-go" peut être comparée à une carte prépayée GSM. Il suffira de se la procurer une fois pour toutes et de la charger au fur et à mesure de ses besoins. Sur une même carte, différentes formules tarifaires peuvent être combinées (abonnement mensuel, carnet de 10 billets courte distance, etc.).


Le ministre des Transports Henri Grethen fait le test du système "E-go"

Dans les bus, il suffit de passer la carte devant l'oblitérateur pour qu'elle soit validée comme titre de transport. Pour les voyages en train, les oblitérateurs sont situés dans les gares. Lors de chaque validation, le voyageur est informé sur la date de fin de validité d'un abonnement ou le solde restant si la carte contient un carnet de billets réseau ou courte distance.

Pour vérifier l'état de la carte "E-go", des bornes d'information seront placées à la gare de Luxembourg et au centre Hamilius. Les contrôleurs dans les trains possèdent également un terminal portable capable de lire la carte.

Origine de l'idée

Depuis janvier 1991, un tarif uniforme est appliqué sur tous les réseaux nationaux de transports publics.

Ce système, attractif du point de vue de ses prix bas et de sa simplicité, repose sur deux échelons de base: la courte distance (définie à l’aide d’une carte spéciale) et le réseau (comprenant tous les moyens de transports publics offerts sur le territoire du Grand-Duché). Les billets et abonnements respectifs sont vendus dans les guichets des gares, banques et magasins, de même que dans les autobus. La perception des tarifs s’effectue par une validation des titres dans des oblitérateurs installés dans les bus et sur les quais des gares.

Ces oblitérateurs, installés en 1990, sont sur le point d’être remplacés. Il se pose dès lors la question de savoir si ces appareils, ne répondant plus aux critères d’une gestion moderne, ne devraient pas être remplacés au profit d’une nouvelle génération, capables d’assurer, outre la validation d’un titre de transport, l’émission et la vente éventuelle de titres de transport et l’enregistrement de données statistiques.

La vente de titres de transport par les conducteurs d’autobus est à l’origine d’une importante perte de temps sur les lignes publiques.

L’idée est donc née d’introduire un système de paiement électronique des titres de transport. D’après un modèle à l’essai à Hannovre, la possibilité avait été examinée de faciliter une distribution efficace des billets et abonnements grâce à une carte à puce intelligente, permettant de payer son titre de transport à l’avance et de faire enregistrer ce paiement sur la carte.

A la demande du ministère des Transports, la société luxembourgeoise "SmartTec" a présenté en 2001 un dossier complet pour pouvoir lancer un projet pilote sur un système de perception électronique tarifaire par le biais de lecture sans contact de données présentes sur une smartcard.

Le projet est basé sur les technologies actuelles "state-of-the-art" et résulte de maintes réunions avec les différents organes impliqués dans les transports publics au Grand-Duché de Luxembourg. Les considérations de base, fixées par le ministère des Transports, sont les suivantes:

  • Offrir un système facile à traiter qui reste basé sur les règles et les principes de la tarification nationale actuelle.

  • Réduire les ventes des billets dans les moyens de transport et donc réaliser une décharge des conducteurs.

  • Rapidité de la procédure de perception et donc un gain de temps dans les horaires des lignes publiques.

  • Recueil de données statistiques sur l’utilisation des titres de transport et sur l’occupation des transports publics.

Ce projet pilote couvre aussi bien les relations financières et opérationnelles entre les différents réseaux et le ministère des Transports que l’implémentation du point de vue hardware et software. Les aspects de sécurité des données sont également inclus dans les considérations.

Des explications détaillées peuvent être retirées d’une brochure spécialement éditée et disponible dans les gares et dans les autobus sur les lignes concernées.

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