Une coopération plus étroite au niveau économique entre le Luxembourg et la Sarre

Lors d’une rencontre à Luxembourg, le 13 février 2003, le ministre de l’Economie Henri Grethen et son homologue sarrois Hanspeter Georgi ont décidé de coopérer de façon plus intensive sur le plan économique.

En effet, les deux ministres vont s’investir pour que des réunions d’affaire soient organisées dans les secteurs de la distribution d’automobiles et des nanotechnologies. "La collaboration au sein de la Grande Région est importante" ont souligné les deux ministres, pour qui le partage du "know-how" apportera clairement une dynamique supplémentaire.

Sur l’initiative du gouvernement de la Sarre, un grand pôle de l’industrie automobile (Cluster automobile Sarre) est en train de se former dans les domaines de la formation continue, de la qualification et du transfert de technologie. Un réseau, qui reliera les firmes existantes avec les marchés étrangers, est également en pleine expansion et celui-ci ne se limitera pas uniquement à la Sarre.

"Notre but est de rallier toutes les entreprises de la Grande Région", a ajouté Hanspeter Georgi. "La région SaarLorLux offre de grandes compétences dans le domaine automobile comme l’a montré le projet luxembourgeois cluster technologique", a souligné Henri Grethen avant d’ajouter "un positionnement commun plus approfondi permettra d’aider les différentes entreprises et ceci plus particulièrement dans le domaine du transfert de technologie".

Les deux ministres souhaitent un accord similaire dans le domaine des entreprises du traitement des surfaces. "Rien qu’au Luxembourg, nous avons une quarantaine d’entreprises de ce genre", a commenté Henri Grethen. "Avec la capacité de recherche de l’Institut de Saarbrücken, spécialisé dans les nouveaux matériaux, ainsi que les entreprises de nanotechnologie de la Sarre,  je vois de belles opportunités pour une coopération renforcée", a rajouté Hanspeter Georgi.

Tous les deux se sont entendus pour poursuivre l’année prochaine le concours transfrontalier "1, 2, 3, go!", destiné à la création d’entreprise. "Ceci est un bon début pour réduire le manque d’entrepreneurs à travers la Grande Région", ont conclu les deux ministres.

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