Le ministre des Affaires étrangères Lydie Polfer à la Conférence ministérielle sur les routes de la drogue "de l´Asie centrale à l´Europe"

Responsabilité partagée dans la lutte contre les drogues

Face aux énormes défis posés par la production, le trafic et la consommation des drogues et aux nouvelles menaces qui en résultent, tels la criminalité organisée, le terrorisme, la corruption et les problèmes de santé publique, la France a pris l'initiative d'inviter 55 pays du continent eurasiatiaque, les membres du G8 ainsi que les organisations internationales concernées pour une Conférence ministérielle sur les routes de la drogue.

Lydie Polfer, ministre des Affaires étrangères, y a assisté avec un bon nombre de ses homologues de la zone eurasiatique.


Lydie Polfer et Jacques Chirac

Abdullah Abdullah, ministre des Affaires étrangères d'Afghanistan, a mis en exergue les gros problèmes qui frappent son pays et qui ont incité la France à convoquer la réunion. La production d'opium à elle seule alimente 19% du revenu national afghan et trois millions d'Afghans vivent de la production des drogues, ce qui constitue un sérieux obstacle à l'effort de reconstruction entrepris par le peuple afghan et la communauté internationale.

Dans son allocution d'ouverture, le Président de la République française Jacques Chirac a décrit la gangrène qui menace chaque pays concerné par le trafic des drogues, gangrène qui est accentuée par la mondialisation et qu'il faut combattre par tous les moyens judiciaires, sanitaires, sociaux, économiques et financiers. L'objectif de la Conférence est précisément de mieux percevoir les insuffisances des politiques nationales, régionales et internationales de lutte contre les stupéfiants pour déboucher sur des propositions concrètes à mettre en œuvre et contribuer à une meilleure synergie des efforts.

Le ministre luxembourgeois Lydie Polfer a fait part des projets luxembourgeois à ses homologues lors du déjeuner officiel au Quai d'Orsay.

A relever spécialement que le Luxembourg se trouve parmi les principaux donateurs de l'ODC, l'Office contre les drogues et le crime. Et ceci en particulier par les contributions de la coopération luxembourgeoise ainsi que celles du Fonds de lutte contre le trafic des stupéfiants. Ce dernier instrument, mis en place en 1992, permet d'utiliser et de réinvestir l'argent confisqué dans des affaires de stupéfiants pour lutter en retour contre ce fléau, aussi bien au niveau national qu'international. Depuis sa création les engagements du fonds ont dépassé 14 millions d'euros.

En marge de la conférence, Lydie Polfer a rencontré Jacques Chirac, le Président de la République française, pour s'entretenir sur l'évolution des travaux de la Convention sur l'avenir de l'Europe.

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