Le Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker s’est dit « choqué » par les propos du Président en exercice du Conseil européen Silvio Berlusconi, le 2 juillet 2003 au Parlement européen. De tels propos, a dit Jean-Claude Juncker, « sont inacceptables entre démocrates et entre institutions européennes » et trahissent « le manque de compréhension de M. Berlusconi pour les sensibilités des parlementaires en Europe ».
Le chef du gouvernement luxembourgeois estime, en outre, que le chancelier allemand Gerhard Schröder a parfaitement raison de demander des excuses formelles de la part de M. Berlusconi. M. Juncker a d’ailleurs demandé aux instances dirigeantes du PPE (Parti Populaire Européen) dont le parti de M. Berlusconi est membre, d’en faire de même.