Le 5 septembre 2003, la ministre de la Famille, de la Solidarité sociale et de la Jeunesse Marie-Josée Jacobs a ouvert le premier congrès mondial sur la recherche sur les sociétés matrilinéaires, matrifocales, matriarcales, qui s'est déroulé du 5 au 7 septembre à Luxembourg-Kirchberg sous le patronage du ministère de la Famille.
La recherche sur le matriarchat constitue le principal domaine de recherche de l’Académie Hagia, qui a organisé le congrès.
Le congrès a permis pour la première fois la prise de contact et des échanges entre les scientifiques engagé(e)s dans la recherche sur les sociétés matrilinéaires, matrifocales, matriarcales, et présenta cette nouvelle science à un large public. En effet, jusqu'à présent, un nombre encore bien trop faible de personnes a eu accès aux connaissances que la recherche moderne sur les sociétés matrilinéaires, matrifocales, matriarcales découvre progressivement.
Le congrès a mis en évidence le fait que les femmes en particulier ont eu une histoire riche, mais trop peu de personnes y ont encore accès, et contribua à l'entente interculturelle mondiale et spécialement à la compréhension de nombreuses minorités matrilinéaires, matrifocales, matriarcales contraintes de vivre en marge de la société.
En même temps, cet événement souligna l'actualité de cette recherche qui est en mesure de proposer des alternatives concrètes et des solutions réalisables aux problèmes sociaux et politiques non encore résolus aujourd'hui.
L’organisation des sociétés matrilinéaires, matrifocales, matriarcales est basée sur un système de règles très intelligentes, engendrées par une expérience millénaire. Elle est une organisation sociale équilibrée qui réalise, en fait, le principe de l'égalité complémentaire, c.-à-d. l'équivalence dans la différence naturelle.
En même temps, elle est un ordre social non-violent et non-exploitant qui respecte toute vie sur terre.
Les recherches sont effectuées dans le cadre d’une nouvelle science qui présente les sociétés matrilinéaires, matrifocales, matriarcales du monde entier, tant sous leurs formes historiques que présentes.
Cette nouvelle science découvre nos racines culturelles et nous permet de retrouver la majeure partie de l’évolution culturelle de l’humanité.