Visite de travail du Premier ministre de la République du Cap-Vert, José Maria Pereira Neves, au Luxembourg

Le Premier ministre de la République du Cap-Vert, José Maria Pereira Neves, a effectué le 14 novembre 2003 une visite de travail au Luxembourg. Il était accompagné de la ministre des Affaires étrangères, Maria de Fatima Lima Veiga.


Jean-Claude Juncker et José Maria Pereira Neves

Le Premier ministre Jean-Claude Juncker et son homologue capverdien José Maria Pereira Neves ont eu un entretien en tête-à-tête à l’Hôtel de Bourgogne.

Les pourparlers ont porté essentiellement sur les relations bilatérales, la situation politique, économique et sociale ainsi que sur la coopération au développement.

Ces sujets furent aussi traités lors de l’entrevue entre le ministre des Affaires étrangères Lydie Polfer et le chef de la diplomatie capverdienne, Maria de Fatima Lima Veiga. Le ministre de la Coopération et de l'Action humanitaire Charles Goerens assista aussi à cette entrevue.

Dans la matinée du 14 novembre, le Premier ministre du Cap-Vert José Maria Pereira Neves et sa délégation ont été accueillis par le Président de la Chambre des députés, Jean Spautz, à la Chambre des députés et ont eu l’occasion de s’entretenir avec les membres de la Commission des Affaires étrangères et européennes et de la Défense.

Lors d'une conférence de presse conjointe des deux chefs de gouvernement, qui fut tenue en présence du ministre de la Coopération, de l'Action humanitaire et de la Défense, Charles Goerens ainsi que du ministre des Affaires étrangères capverdien, Maria de Fatima Lima Veiga,  Jean Claude Juncker et José Maria Pereira Neves ont mis l’accent sur "les excellents rapports qui existent entre les deux pays". Le Premier ministre luxembourgeois a qualifié le Cap Vert d’"un pays noble, doté d’une population jeune, courageuse et talentueuse". Il a ajouté que "la relation qui unit les deux pays n’est pas seulement une relation unilatérale, mais une relation empreinte de solidarité et de fraternité entre les deux peuples".

Un des objectifs que les deux Premier ministres se sont fixés, fut le renforcement des relations économiques entre le Cap Vert et le Luxembourg. Dans cette optique, le Premier ministre José Maria Pereira Neves a signalé "qu’une ligne aérienne directe serait bénéfique pour le développement du tourisme, qui pourrait alors devenir le moteur de l’économie capverdienne".

Jean-Claude Juncker a également annoncé l’intention du gouvernement luxembourgeois de soutenir la requête du Cap Vert auprès de l’Union européenne en vue d’y obtenir un statut spécial. Dans ce contexte, le Premier ministre capverdien a formulé le souhait que le Cap Vert puisse jouer "le rôle de porte d’entrée pour l’Europe en Afrique".

Par ailleurs, José Maria Pereira Neves a souligné que "le Luxembourg est une référence pour le Cap Vert dans beaucoup de domaines comme par exemple en matière de démocratie et de politique internationale". Il a aussi mis en évidence l’apport majeur de l’aide luxembourgeoise pour le Cap Vert dans les domaines de l'éducation, de la santé, de l’infrastructure et de la formation professionnelle pour le développement des ressources humaines. José Maria Pereira Neves a conclu que "l’amitié et la solidarité du Luxembourg sont très importantes pour le Cap Vert".

Le chef de la diplomatie capverdienne Maria de Fatima Lima Veiga a, pour sa part, rappelé que le niveau des progrès de la coopération dépassait largement la moyenne et que ces projets avaient un effet très positif sur la vie quotidienne des gens, entre autres en ce qui concerne l’énergie, la santé, l’éducation et les infrastructures. Par conséquent, le PNUD a constaté que l’"indice de développement humain" du Cap Vert est en croissance, grâce à la coopération luxembourgeoise et autres.

Le ministre de la Coopération, de l'Action humanitaire et de la Défense Charles Goerens a signalé que le Luxembourg "a une grande responsabilité envers le Cap Vert", tout en ajoutant que le Luxembourg a joué depuis un certain temps « l’avocat » du Cap Vert en ce qui concerne ses relations avec les organisations internationales.

Pour rappel, les 12 et 13 novembre 2003 s'est tenue à Luxembourg la cinquième Commission de partenariat du Luxembourg avec le Cap-Vert. Elle a été présidée par Charles Goerens, ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire, et Maria de Fátima Lima Veiga, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Communautés du Cap-Vert.Cet accord, conclu dans le cadre de du Programme Indicatif de Coopération (PIC), prévoit le renforcement de l’accueil et du traitement de toxicomanes au Cap Vert ainsi que la construction et l’équipement de deux écoles secondaires à Praia, la plus grande île de la République du Cap Vert.

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