Jean-Claude Juncker et Lydie Polfer au 3e sommet Benelux - Visegrad

La troisième réunion au sommet entre le Benelux et le groupe de Visegrad (Hongrie, Slovaquie, Tchéquie et Pologne) a eu lieu le 25 mars 2004 à Bruxelles. Le gouvernement luxembourgeois y était représenté par le Premier ministre Jean-Claude Juncker et le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Lydie Polfer.

Après une première réunion entre les pays du Benelux et du Visegrad en 2001 à Luxembourg et une deuxième en mai 2002 à Trencin en Slovaquie, les 7 pays se sont rencontrés cette fois-ci pour la première fois au préalable d’un Conseil européen afin de préparer les dossiers à l’ordre du jour de ce dernier.

Les représentants du Benelux et du Visegrad ont abordé la révision à mi-parcours du processus de Lisbonne, prévue pour 2005 sous Présidence luxembourgeoise. D'après le Premier ministre Jean-Claude Juncker, le Luxembourg mettrait l’accent sur l’évaluation des méthodes et stratégies du processus afin de pouvoir dégager des meilleures pratiques et de favoriser une meilleure réalisation des objectifs.

Les 7 pays ont également eu un premier échange de vues sur les perspectives financières 2007-2013 de l’Union européenne. Selon Jean-Claude Juncker, l’approche de la Présidence luxembourgeoise serait de définir d’abord les volontés politiques en Europe et de "jongler par la suite avec les chiffres".

Au sujet de la lutte contre le terrorisme, les chefs de gouvernement et les ministres des Affaires étrangères du Benelux et du Visegrad ont insisté sur l’indispensable nécessité de renforcer cette lutte au niveau européen, tout en soulignant qu'elle devrait se réaliser dans le respect des libertés individuelles et des droits de l’homme.

Lors de cette 3e réunion au sommet une très grande volonté s’est dégagée pour conclure les travaux relatifs à la Constitution européenne avant les élections européennes en juin 2004.

En ce qui concerne la composition de la Commission européenne, un consensus s’est dégagé pour maintenir, pendant une première phase, la formule d’un commissaire par Etat membre, pour trouver ensuite, dans une deuxième étape, une représentation plus équitable des Etats membre.

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