Le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire Jean-Louis Schiltz et le Commissaire européen Louis Michel, en déplacement dans les régions sinistrées du raz-de-marée, sont arrivés le 2 janvier 2005 à Colombo au Sri Lanka pour se rendre compte sur place des besoins des victimes de cette catastrophe naturelle.
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Dès son arrivée, le ministre Jean-Louis Schiltz a eu des entretiens avec les responsables européens et internationaux afin de discuter de la coordination et de la distribution de l’aide humanitaire aux victimes.
Le ministre Schiltz et le commissaire européen Michel ont ainsi rencontré la présidente de Sri Lanka, Chandrika Kumaratunga Bandaranaike.
La coordination de l’aide se fait par le Secrétariat de la Présidence de la République du Sri Lanka en étroite collaboration avec l’Organisation des Nations unies et l’Union européenne.
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La destruction des infrastructures, la situation politique et les pluies diluviennes rendent l’acheminement de l’aide de plus en plus difficile vers les régions sinistrées de l’île. L’île compte à l’heure actuelle plus de 28.000 morts, 14.000 disparus et 800.000 déplacés qui ont trouvé refuge dans des écoles et des églises.
Jean-Louis Schiltz, au nom de la Présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne, a rappelé que la coordination de l’aide européenne devrait se faire sous les auspices des Nations unies en étroite collaboration avec le gouvernement sri lankais.
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Le ministre a toutefois souligné qu’à côté de l’action humanitaire les efforts de reconstruction de l’île devraient dès lors être entamées.
Le 3 janvier, le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire s'est rendu dans le sud-ouest de l’île, dans la région de Galle, qui a été sévèrement touchée par le raz-de-marée.
Jean-Louis Schiltz est retourné au courant de l’après-midi à Colombo pour des échanges de vues avec le ministre des Affaires étrangères et d’autres représentants du gouvernement sri lankais.
