Fernand Boden et Octavie Modert rencontrent Philippe Morillon, président de la commission de la Pêche du Parlement européen

Le 18 janvier 2005, le ministre Fernand Boden, président en exercice du Conseil "Agriculture et pêche", et la secrétaire d’État, Octavie Modert, ont eu une entrevue avec Philippe Morillon, président de la commission de la Pêche du Parlement européen.

Des dossiers de première importance de la Présidence luxembourgeoise en matière de pêche ont fait l’objet des discussions avec Philippe Morillon qui a l'ambition de "réconcilier les amis de la pêche et les amis des poissons" par le dialogue et la restauration de la confiance.

Le Fonds européen de la pêche, nouvel instrument financier du secteur pour la période 2007-2013, était au centre du débat. Le ministre Boden et le président Morillon ont constaté ensemble que la problématique du renouvellement de la flotte maritime des nouveaux États membres est un sujet important. Ils sont également d’accord que les principes d'une exploitation durable des stocks halieutiques et de la protection de l'environnement maritime doivent être observés.

Fernand Boden a manifesté clairement à Philippe Morillon sa volonté d’arriver à un accord politique au Conseil du mois de juin 2005 sur la proposition de la Commission sur le Fonds européen de la pêche. Il a exprimé son espoir devant le président Morillon que l'avis important de la commission du Parlement européen sur ce dossier puisse être rendu avant cette date butoir.

L'Agence européenne du contrôle de la pêche est un autre sujet épineux. Fernand Boden est conscient que le contrôle des activités de la pêche relève de la compétence nationale. Toutefois, Philippe Morillon entend qu'une réglementation européenne en la matière, simple et claire, pourra contribuer à l'organisation et la coordination des contrôles et ainsi à la préservation des ressources maritimes. D'après l'avis du président Morillon, les questions relatives à la  traçabilité et à la sécurité alimentaire devraient être abordées lors des discussions sur l'agence de contrôle.

Le ministre autant que la secrétaire d'État ont confirmé que même si les intérêts nationaux du Luxembourg en matière de la pêche sont minimes, ils auront quand même la forte volonté d'assurer un bon travail sur les dossiers de la pêche.

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