Lors de cette entrevue, les deux interlocuteurs ont fait le tour des dossiers les plus importants dont aura à traiter la Présidence luxembourgeoise, tout en évoquant la coopération concrète et suivie entre la Commission et la Présidence.
Quant au fond, l’accent a été mis sur l’aspect "emploi et travail" de la stratégie de Lisbonne, les nouvelles lignes directrices pour la politique de l’emploi dans les États membres à adopter sous Présidence luxembourgeoise, ainsi que sur le nouvel Agenda social. La Présidence luxembourgeoise a notamment insisté sur la complémentarité nécessaire entre ces éléments.
Un autre point fort de la discussion a été la proposition de directive concernant certains aspects de l’aménagement du temps de travail.
Le commissaire Vladimir Spidla a noté avec intérêt que le ministre luxembourgeois a insisté qu’il faut remettre les discussions sur le terrain technique et s’écarter des prises de position parfois très politiques que suscite cette directive. La Présidence cherchera à identifier les pratiques actuelles dans les États membres, à définir les besoins réels en découlant et à en tirer des conséquences au niveau de la formulation du texte, notamment en vue d’opérer les arbitrages nécessaires sur la question du recours à l’ "opt out", qui est compris comme la faculté de renoncer aux règles protectrices minimales de la directive par des accords individuels.
Finalement, les échanges ont porté sur le Sommet social tripartite, précédant le Sommet de printemps. La Présidence luxembourgeoise a soumis au commissaire européen son souhait de voir un débat global sur la stratégie révisée de Lisbonne lors de cet événement.