Marie-Josée Jacobs, ministre de l'Égalité des chances, présente le rapport du gouvernement 2004 sur la violence domestique

Le 20 septembre 2005, la ministre de l’Égalité des chances, Marie-Josée Jacobs, a présenté le rapport du gouvernement 2004 sur la violence domestique en présence du comité de coopération entre les professionnels dans le domaine de la lutte contre la violence.

La ministre a souligné que la loi du 8 septembre 2003 sur la violence domestique est importante pour protéger les femmes et les enfants contre la violence domestique. En cas d’infraction, la loi prévoit l’expulsion de l’auteur de violence du domicile, afin de protéger les victimes qui y résident.

Cette loi prévoit l’instauration d’un comité, notamment le comité de coopération entre les professionnels dans le domaine de la lutte contre la violence, qui examine la mise en œuvre et les éventuels problèmes d’application pratique des articles de la loi du 8 septembre 2003. Ce comité est composé de neuf membres.

Le rapport, présenté lors de la conférence de presse montre que, dès son entrée en vigueur en date du 1er novembre 2003, la loi du 8 septembre 2003 sur la violence domestique a connu une forte fréquence d’application.

La police procède à environ 13 expulsions en moyenne par mois. En 2004, il y a eu 2 femmes qui ont agressé leur partenaire. La loi est applicable aux hommes et aux femmes.

Malgré la mise en application de la loi sur la violence domestique, 458 femmes et 500 enfants ont séjourné au cours de l’année 2004 dans les services d’hébergement pour filles, femmes et femmes avec enfants. Dans 281 des cas, la violence domestique était le motif pour la demande d’entrée au centre d’accueil.

Par rapport à 2003, le nombre de femmes accueillies dans les services d’hébergement pour femmes a augmenté de 8% et le nombre d’enfants a diminué de 3%.

En guise de conclusion, la ministre Marie-Josée Jacobs a souligné que les chiffres du rapport montrent bien que loi est nécessaire.

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