Septième commission de partenariat entre le Luxembourg et le Cap-Vert

Dans le cadre de la septième commission de partenariat entre le Luxembourg et la République du Cap-Vert qui eut lieu le 4 octobre 2005 à Luxembourg, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Communautés de la République du Cap-Vert, Victor Borges a été reçu par le Premier ministre Jean-Claude Juncker, le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire, Jean-Louis Schiltz et la ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Mady Delvaux-Stehres.

Pays cible depuis 1993, le Cap-Vert est un partenaire privilégié de la coopération luxembourgeoise. Les liens entre les deux pays sont multiples et fondés sur les bonnes bases établies par les relations de coopération.

La commission de partenariat, co-présidée par les ministres Schiltz et Borges, a permis de faire le point sur les relations entre le Luxembourg et le Cap-Vert, notamment en matière de coopération au développement. Les discussions ont porté sur les priorités dans le domaine de la coopération entre les deux pays, de même que sur le suivi des projets en cours dans le cadre du programme indicatif de coopération (PIC) 2002-2005.

Signature du 2e programme indicatif de coopération (2006-2010)

L’événement clé de la 7e commission de partenariat a été la signature par les ministres Jean-Louis Schiltz et Victor Borges du 2e programme indicatif de coopération entre le Cap-Vert et le Luxembourg couvrant la période 2006-2010. Ce programme définit les orientations stratégiques de la coopération bilatérale entre le Cap-Vert et le Luxembourg pour les cinq années à venir.

"Il s’agit ici du premier programme indicatif de la deuxième génération", a signalé Jean-Louis Schiltz, qui a donné par la suite des précisions sur les éléments nouveaux de ce nouveau PIC par rapport à la première génération de programmes. Ces nouveautés sont au nombre de quatre.

Tout d’abord, le PIC 2006-2010 est orienté vers et autour des objectifs du Millénaire. Ensuite, les interventions de la coopération luxembourgeoise se concentrent sur la lutte contre la pauvreté extrême. De plus, ce programme indicatif de deuxième génération est axé sur la préparation du développement économique du Cap-Vert. Enfin, le programme est calqué sur la stratégie nationale de développement du Cap-Vert, qui vise la réduction de la pauvreté et la création des bases économiques du développement.

Après avoir présenté le 2e PIC, le ministre Jean-Louis Schiltz a tiré un bilan "globalement positif" du premier PIC. Ce programme a considérablement contribué au phénomène de graduation, à savoir la sortie du Cap-Vert de la liste des pays les moins avancés. Dans le cadre de la coopération entre le Luxembourg et le Cap-Vert, "le concept de partenariat trouve sa pleine valeur", a souligné le ministre de la Coopération, Jean-Louis Schiltz.

"Le Luxembourg est un partenaire de première importance pour le Cap-Vert", a affirmé de son côté le ministre Victor Borges. "La graduation n’est pas seulement le résultat des travaux des Cap-Verdiens, mais aussi de l’appui du Luxembourg et des autres partenaires". Selon le ministre cap-verdien, l’aide a été très bien utilisée dans son pays et a apporté des résultats concrets. Son bilan du PIC est dès lors aussi très positif. Grâce à l’engagement du Luxembourg, beaucoup de Cap-Verdiens ont dorénavant accès à l’enseignement secondaire et à la formation professionnelle.

En vue des élections présidentielles et législatives au Cap-Vert en 2006, le Grand-Duché de Luxembourg a décidé de donner son appui à un projet mis en œuvre au Cap-Vert par le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) et qui vise à appuyer l’organisation des élections. Le Luxembourg s’associera à ce projet grâce un financement de 250.000 dollars, montant qui servira surtout à la formation du personnel des bureaux de vote et à l’éducation civique en général.

Scolarisation des élèves d'origine cap-verdienne

Lors de l’entretien avec la ministre Delvaux-Stehres, Victor Borges s’est informé sur la scolarisation des élèves d’origine cap-verdienne. Il a souligné l’importance de la famille et de l’école pour la réussite de l’intégration dans la société d’accueil. Le ministre Borges a relevé en particulier le rôle important des enseignants et a salué les mesures mises en place par le ministère de l’Éducation nationale en vue de favoriser l’intégration des enfants d’origine étrangère.

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