Soixante ans après le retour des enrôlés de force et des prisonniers de guerre, les Luxembourgeois ont rendu hommage le samedi 12 novembre 2005 à l’église du Sacré-Cœur et au monument national de la Solidarité à tous ceux qui sont morts pour la patrie ainsi qu’à ceux qui ont sacrifié leur jeunesse dans le calvaire de la deuxième guerre mondiale.
Dans son allocution le Premier ministre Jean-Claude Juncker a rappelé que la journée de la commémoration est toujours une journée "du souvenir", une journée de la "douleur" aussi, une journée de "réflexion", de "prospection vers l’avenir" et de "méditation concentrée".
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Jean-Claude Juncker a rendu hommage aux anciens enrôlés de force en leur adressant les mots suivants: "Vous représentez tous ceux qui ne sont pas revenus, vous représentez toute une génération qui, plus qu’une autre génération au Luxembourg a dû éprouver et subir". – "On vous a volé votre jeunesse."
Saluant le courage de cette génération d’hommes et de femmes de la deuxième guerre mondiale, le Premier ministre s’est montré reconnaissant et impressionné de l’énergie et de l’ardeur de cette génération qui à son retour s’est mise à reconstruire la patrie "pour la rendre encore plus belle" que ce qu’elle était.
"Mir hate vill Lëtzebuerger duerch d’Geschicht goe gesinn, ëmmer erëm, där déi Besonnesches geleescht hunn. Mä op keng sinn déi, déi méi jonk si wéi Dir, esou houfreg wéi op Iech."