Tripartite ferroviaire: Lucien Lux s'engage pour une "entreprise pour tous les cheminots"

Après cinq heures de négociations menées au sein de la cinquième réunion de la Tripartite ferroviaire entre le gouvernement, la direction des CFL et les syndicats, le 28 novembre 2005, les négociations sur l’avenir des Chemins de fer luxembourgeois sont sur le point d’aboutir, mais certaines questions restent encore ouvertes.

Large convergence de vues sur 10 points relatifs à la restructuration des CFL

Le ministre des Transports, Lucien Lux, a pu présenter lors d’une conférence de presse dix sujets sur lesquels un accord a été trouvé.

• Les responsables sont déterminés à assurer le secteur du fret ferrovaire au Luxembourg.
• Une filiale pour le fret ferroviaire sera créée avec Arcelor.
• Le maintien des emplois, salaires et conditions de travail pour les cheminots actuellement employés auprès des CFL a été décidé.
• Le gouvernement poursuivra sa politique d’investissement. Le projet transfrontalier Modalohr, la construction d’un nouvel hangar pour les autobus des CFL ainsi que la rénovation de l’atelier de Pétange bénéficieront ainsi d'un soutien.
• Le gouvernement maintiendra la politique volontariste en faveur des chemins de fer pour limiter le transport routier.
• La joint venture respectera les principes de sécurité et de sûreté à tous les niveaux.
• La joint venture respectera les principes de la cogestion et de codécision à tous les niveaux.
• Les négociations au sujet du renouvellement du contrat de gestion de l’infrastructure et le contrat de service public démarreront en 2006.
• La formation des cheminots sera assurée par les CFL.
• Les fonctions essentielles seront prises en charge par la Régie générale des transports publics (RGTP).

Dernière ligne droite en vue d'un accord sur les points qui restent à finaliser

Au cours de cette semaine, le ministre aura encore d'autres entrevues avec les représentants des syndicats et la direction afin qu'on puisse dégager également un accord sur les derniers points qui restent à finaliser, notamment les salaires et les conditions de travail des personnes embauchées par la joint venture, la mise en place du nouveau statut au sein de la nouvelle société et l’avenir du centre de triage de Bettembourg.

Le ministre a fait remarquer que la réussite de la restructuration des CFL sera garantie, à condition que "tout le monde, et non pas uniquement le gouvernement et les gestionnaires, s’engagent avec motivation en faveur de l’avenir de la joint venture et des CFL, qui restera ainsi une entreprise pour tous les cheminots".

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