Jean Asselborn effectue une visite de travail à Rome

Le 17 janvier 2006, le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l'Immigration, Jean Asselborn, a effectué une visite de travail à Rome auprès de son homologue italien, Gianfranco Fini.

A l'ordre du jour des pourparlers figuraient les grands dossiers d'actualité européenne et internationale. Les deux parties ont discuté de l'avenir de l'Europe et du Traité constitutionnel, de la politique d'immigration européenne, ainsi que de la perspective européenne des Balkans occidentaux. Du coté de l'actualité internationale, les deux parties ont évoqué le processus de paix au Proche-Orient, l'Irak, le dossier nucléaire iranien et la réforme des Nations unies.

Au cours de leur discussion sur l'avenir de l'Europe, les deux ministres ont plaidé pour la poursuite du dialogue direct avec les citoyens. "Au cours des prochains mois, nous continuerons le débat sur l'avenir de l'Europe, en étroite concertation avec les institutions européennes et la société civile dans nos pays. Les parlements nationaux auront également leur rôle à jouer afin de mobiliser l'opinion publique et faire avancer le projet européen", a estimé Jean Asselborn. "Le Conseil européen de juin 2006 sera une occasion pour dresser l'état des lieux des discussions engagées dans les pays membres et au niveau européen", a-t-il poursuivi.

Parlant de la situation au Proche-Orient, les deux ministres ont pris note avec satisfaction de la décision du gouvernement israélien de faciliter, dans la partie est de Jérusalem, la participation des Palestiniens aux élections législatives palestiniennes du 25 janvier 2006. Dans ce contexte, le chef de la diplomatie luxembourgeoise a plaidé pour une poursuite de l'engagement actif de l'Union européenne en faveur de la paix au Proche-Orient, notamment en vue des prochaines échéances électorales dans les Territoires palestiniens et en Israël.

Evoquant la situation dans les Balkans occidentaux, les ministres luxembourgeois et italien ont exprimé leur soutien au resserrement progressif et conditionné des liens politiques et économiques de l'Union européenne avec les pays de la région, tel que décidé lors du Conseil européen de Thessalonique en juin 2003. "La porte d'entrée à l'Union européenne reste ouverte à tous les pays des Balkans occidentaux. La vitesse de leur rapprochement avec l'Union européenne dépendra toutefois des résultats obtenus par chaque pays dans la mise en oeuvre des réformes nécessaires", a souligné Jean Asselborn. Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne auront l'occasion de revenir sur ce dossier, qualifié de "prioritaire" par la Présidence autrichienne, lors d'une réunion informelle à Salzbourg en mars 2006.

Concernant la politique d'immigration, Jean Asselborn et Gianfranco Fini se sont prononcés pour un renforcement des efforts communautaires dans ce domaine. "Seulement une politique cohérente à l'échelon européen nous permettra de gérer d'une manière efficace les causes et conséquences des flux migratoires, notamment en provenance de l'Afrique", a estimé Jean Asselborn.

Dans le cadre son déplacement en Italie, Jean Asselborn a par ailleurs eu l'occasion de s'entretenir avec le président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des députés, Gustavo Selva, le secrétaire général des Démocrates de gauche, Piero Fassino, et le président du parti de la Marguerite, Francesco Rutelli.

Dernière mise à jour