Jean-Louis Schiltz présente le rapport 2006 du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) - "Vers l'espoir: les femmes et la migration internationale"

Le 6 septembre 2006, le ministre de la Coopération et de l'Action humanitaire, Jean-Louis Schiltz, a présenté le rapport 2006 du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) sur l’état de la population mondiale, en présence de Monsieur Alain Sibenaler, représentant adjoint de l’UNFPA en Afghanistan.

L’UNFPA, un organisme de développement international qui a pour mission de promouvoir et de protéger le droit à la santé et l'égalité des chances pour chaque femme, homme et enfant, est depuis plusieurs années un partenaire privilégié de la coopération luxembourgeoise. Un accord général de coopération a ainsi été signé en 2002 entre l’UNFPA et le Luxembourg, qui est le 14e contributeur de l’organisation au niveau mondial avec des contributions qui ont doublé entre 2003 et 2006 pour atteindre environ 5 millions d’euros, et plus précisément le 1er bailleur de fonds par tête d’habitant.

Parmi les programmes soutenus par le Luxembourg, on peut citer un projet de lutte contre l’excision au Mali, un programme pluriannuel de santé reproductive en Namibie ainsi que le combat contre la fistule en Afghanistan.

Intitulé "Vers l'espoir: les femmes et la migration internationale", le rapport 2006 dresse un état des lieux de la migration au XXIe siècle et étudie particulièrement le rôle et la situation des femmes face à ce phénomène.

Les femmes migrantes – elles sont actuellement au nombre de 95 millions - représentent près de la moitié des migrants de par le monde et jouent un rôle important dans le développement de leur pays d’origine: la somme des rentes migratoires, c’est-à-dire des salaires qu’elles rapatrient, dépasse ainsi sensiblement l’aide publique au développement (APD) de la communauté internationale.

Le rapport relève par ailleurs les dangers liés à la migration, tels que la traite des femmes et des jeunes filles et l’exploitation des employées de maison, mais aussi l’exode des cerveaux avec ses répercussions sur le développement des pays d’origine. Il constate enfin que les migrants sont de plus en plus jeunes et par conséquent vulnérables.

En créant de meilleures conditions de vie pour les populations concernées, la coopération au développement offre des solutions durables à ces défis de la migration.

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