Rentrée scolaire 2006-2007: "Une école pour tous, un avenir pour chacun"

Le 14 septembre 2006, Mady Delvaux-Stehres, ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, a présenté les grandes orientations de l’année scolaire 2006-2007 à l’occasion de la traditionnelle conférence de presse de la rentrée.

Concilier l’équité des chances et l’élévation du niveau de qualification de nos jeunes – cette priorité continuera de guider l’action du ministère tout au long de l’année scolaire à venir. Selon Mady Delvaux- Stehres, ce n'est qu'en donnant à chaque enfant une perspective qu'il peut atteindre avec les capacités qui sont les siennes, qu'on peut le motiver à donner le meilleur de soi.

Les défis auxquels doit répondre le système scolaire dans un contexte qui change fondamentalement sont de taille:

Pour des raisons d’équité, l’école doit offrir à chacun le parcours scolaire qui lui permet de développer au maximum ses capacités. Pour des raisons économiques, il est essentiel que le Luxembourg qualifie au plus haut niveau tous ses résidents pour leur permettre de trouver leur place sur un marché du travail de plus en plus complexe et concurrentiel. Pour des raisons de cohésion sociale, il est vital que l’école, qui accueille des enfants dont 40% sont d'origine étrangère, apprenne aux jeunes de tous les milieux et de toutes les cultures à vivre ensemble et à pratiquer les valeurs civiques de notre société démocratique.

En 2006-2007, les réformes et actions s’articulent essentiellement autour de 3 grandes orientations:

  • diversifier l’offre scolaire de l’enseignement public
    Afin d’augmenter le nombre des voies d'accès à des formations, l’Éducation nationale doit ouvrir des alternatives pour répondre à la diversité croissante des élèves. Le Neie Lycée, le Schengen-Lycée à Perl, l’école primaire Jean-Jaurès à Esch-sur-Alzette, le bac international et l’e-bac sont autant de nouvelles voies mises en place ou préparées en vue de diversifier l’offre scolaire.
  • réformer les structures
    Il s’agit de mettre progressivement en place, à travers le système éducatif, des structures plus souples afin de pouvoir répondre avec une plus grande flexibilité aux besoins très hétérogènes des élèves et de permettre aux enseignants de concevoir en équipe les apprentissages qui conviennent aux jeunes qui leur sont confiés.
  • redéfinir les contenus
    Afin d’établir les standards de savoirs et savoir-faire que tous les élèves doivent atteindre et pouvoir appliquer tout au long de leur vie, l’enseignement luxembourgeois, à l’instar de ce qui se fait dans les autres pays européens, passe d’une logique de programmes à enseigner à une logique de savoirs et de savoir-faire qui restent acquis : les compétences.

Les détails des mesures et réformes mises en oeuvre pour répondre aux objectifs ci-dessus sont présentés dans le dossier de presse.

Dernière mise à jour