Deux ans après le tsunami: bilan de l'effort luxembourgeois

Les organisations non gouvernementales (ONG) luxembourgeoises, partenaires de la Coopération luxembourgeoise dans la réponse aux dégâts causés par le tsunami le 26 décembre 2004, ont suivi l’invitation du ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire, Jean-Louis Schiltz, à une réunion de travail le mercredi 20 décembre 2006, pour dresser l’état des lieux de l’aide luxembourgeoise aux victimes de cette catastrophe naturelle sans précédent.

Les représentants de la Caritas, de la Croix Rouge, de SOS Villages d’enfants monde a.s.b.l. Luxembourg, de Indesch Patenschaften et de Aide à l’enfance de l’Inde ont exposé à cette occasion les projets réalisés et en cours de réalisation, distinguant clairement entre la phase d’urgence initiale et la phase de reconstruction et de réhabilitation dans les zones dévastées. Ils ont également évalué la qualité de la réponse luxembourgeoise afin d’en tirer les leçons pour le futur, et ce notamment à la lumière des conclusions de la Tsunami Evaluation Coalition (TEC), une évaluation conjointe de la réponse internationale au tsunami réalisée par plus de 40 organisations et cofinancée par le Ministère.

A l’occasion de la conférence de presse organisée par la suite et au cours de laquelle les représentants des ONG ont présenté leurs projets et leurs conclusions, le ministre Schiltz a rappelé la mobilisation sans précédent dont a fait preuve le Luxembourg à l’occasion de la catastrophe. Ainsi, le montant global de la réponse luxembourgeoise au tsunami se chiffre à quelque 17,8 millions d’euros, dont 9 millions d’origine privée et 8,8 millions venant du budget de l’Etat.

L’apport de l’Etat a été consacré à hauteur de 4,6 millions d’euros à l’aide d’urgence et de 4,2 millions d’euros à l’aide à la reconstruction. A l’heure où plusieurs pays et acteurs humanitaires se voient reprocher de ne pas avoir déboursé les sommes promises, le ministre a précisé que du côté luxembourgeois ces montants ont été déboursés à 100%, respectivement à 80% pour la phase d’urgence et la phase de reconstruction.

Globalement, l’aide d’urgence a été jugée rapide et appropriée. Quant à la reconstruction, de nombreux facteurs, tels que les conflits armés au Sri Lanka, ont rendu le travail des acteurs humanitaires particulièrement difficile, ce qui explique qu’elle ait mis du temps à prendre de l’essor.

En conclusion, le ministre a présenté les principales recommandations de la Tsunami Evaluation Coalition. (www.tsunami-evaluation.org)

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