En date du 21 mars 2007, le ministre de la Santé, Mars Di Bartolomeo, a présenté le rapport 2006 du Comité de surveillance du Sida.
56 personnes, dont 40 hommes et 16 femmes, se sont nouvellement infectées avec le virus HIV en 2006. La majorité des personnes nouvellement atteintes sont âgées entre 26 et 35 ans, et plus de la moitié des nouveaux cas HIV résultent de rapports hétérosexuels. 36 des personnes concernées proviennent de l’Europe occidentale.
En guise d’introduction, Mars Di Bartolomeo a souligné qu’il était absolument nécessaire de "motiver et de mobiliser pleinement en faveur de la prévention".
En 2006, le gouvernement a adopté un programme d’action de lutte contre le sida. L’augmentation des ressources humaines dans le secteur de la lutte et de la prévention du sida, des campagnes ciblées, ainsi que la distribution de seringues font partie de ce plan. Le ministre a également mentionné la mise à disposition de distributeurs de préservatifs dans toutes les écoles du secondaire.
En outre, le projet d’un dispositif d’intervention mobile, destiné à accéder aux groupes à risque élevé mais difficilement accessibles, est en cours d’élaboration et devrait être lancé au cours de l’année 2007.
Au niveau mondial, le ministre a poursuivi que l’un des messages forts de la conférence européenne "Responsabilité et partenariat – lutter ensemble contre le VIH/sida" de Brême, qui s’est déroulée du 12 au 13 mars 2007, était le suivant: Le sida et la lutte contre cette maladie doivent figurer sur les listes des priorités nationales, européennes et internationales.
Dans ce contexte, Mars Di Bartolomeo a indiqué que la lutte contre le sida n’était pas seulement affaire des départements nationaux de santé publique, mais qu’elle nécessitait une mobilisation de solidarité à tous les niveaux.
Il s’agit surtout, selon le ministre, de se montrer solidaire avec les régions les plus affectées par le fléau du sida, en occurrence l’Asie et l’Afrique. "Il faut développer les systèmes de santé dans les régions qui connaissent une explosion des taux d’infection", a plaidé Mars Di Bartolomeo.