Jean-Claude Juncker et Jeannot Krecké aux réunions de l'Eurogroupe et de l'Ecofin informel à Berlin

Le Premier ministre, ministre des Finances, Jean-Claude Juncker et le ministre de l’Économie et du Commerce extérieur Jeannot Krecké ont participé à la réunion informelle Ecofin sous Présidence allemande qui a eu lieu les 20 et 21 avril 2007 à Berlin.

Eurogroupe

Jean-Claude Juncker a présidé la réunion de l’Eurogroupe qui a eu lieu avant le début de l’Ecofin informel proprement dit.

Les ministres des Finances des 13 États membres de la zone Euro, le Président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet et le Commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires Joaquín Almunia, ont fait leur traditionnel tour d’horizon sur la situation économique de la zone Euro.

Les ministres ont ensuite débattu des orientations des politiques budgétaires dans les États membres pour les années 2007 et 2008. À cet effet ils ont publié une déclaration dans laquelle ils confirment leur engagement d’affecter les plus-values budgétaires réalisées grâce à la situation conjoncturelle particulièrement favorable à le réduction des déficits budgétaires et de la dette publique.

Ecofin informel

Les ministres des Finances et / ou de l’Économie des 27 États membres de l’Union européenne et les gouverneurs des Banques centrales des États membres, la Banque centrale européenne et la Commission européenne se sont ensuite retrouvés pour l’Écofin informel.

Le premier volet des discussions a été consacré à la structure des dépenses publiques ainsi qu’à l’efficacité et l’efficience dans l’utilisation des ressources publiques.

Un échange portant sur les expériences en matière de budgétisation sur la base des droits constatés fut également inscrit à l’ordre du jour. Dans ce contexte, les ministres ont examiné entre autres la question de savoir dans quelle mesure une politique économique et financière moderne peut avoir des effets "activants" et jeter des "ponts sociaux" en vue d’une meilleure employabilité et d’une plus grande participation sociale.

Enfin, les ministres ont débattu – dans le contexte de l'évolution des recettes publiques à l’heure de la mondialisation – tant de la pérennisation des bases financières nécessaires à l’accomplissement des missions de l’État que de l’évolution future de la structure des recettes publiques.

Le deuxième volet des discussions s’ouvrait par un échange de vue des ministres et des gouverneurs des banques centrales sur la stabilité des marchés financiers. Dans ce contexte, ils ont également examiné la question de savoir dans quelle mesure les activités des fonds spéculatifs comportent des risques systémiques.

Pour faire suite à la dernière réunion informelle d’Helsinki, les participants ont été informés de l'avancement des travaux sur le dispositif destiné à assurer la stabilité financière de l'Union européenne.

Les ministres ont également fait le bilan des réunions de printemps des institutions de Bretton Woods à Washington et sont notamment revenus sur la discussion relative à la seconde étape de la réforme des quotes-parts du FMI.

Sur le plan de la fiscalité, les ministres se sont concentrés sur la lutte contre la fraude à la TVA et débattront, dans ce contexte, des potentialités de la procédure d’autoliquidation dite "reverse charge", qui - pour autant qu'il s'agisse d'opérations d'entreprise à entreprise – a pour objet de rendre le client redevable de la TVA et non plus le vendeur ou le prestataire.

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