François Biltgen et Octavie Modert à la Foire de l'étudiant 2007

Le 8 novembre 2007, Octavie Modert, secrétaire d’État à la Culture, à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, a ouvert la 21 e édition de la Foire de l’étudiant.

Octavie Modert a souligné l’importance de cette manifestation qui permet aux lycéens et futurs étudiants de rencontrer en un même lieu de nombreux professionnels de l’enseignement supérieur et de recueillir une foule d’informations universitaires. La secrétaire d’État a en outre insisté sur la nécessité pour les lycéens de s’informer le plus tôt possible sur les possibilités d’études supérieures et sur les opportunités de carrières professionnelles.

232 exposants, dont 106 universités et autres institutions d’enseignement supérieur, 33 employeurs, 16 associations professionnelles, 30 associations d’étudiants, 10 ministères et administrations et 37 exposants divers, représentant 18 pays, ont été présents à la foire 2007.

L’espace thématique de la foire 2007 a été consacré aux métiers de la banque, de la finance et de l’économie.

Un programme d’exposés et de conférences sur les deux journées a complété l’offre d’information.

Les assises de l’Enseignement supérieur: le système de Bologne et l’emploi

Dans le cadre de la Foire de l’étudiant, le ministère de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avait aussi organisé des assises de l’Enseignement supérieur. L’objet de cette manifestation a été de débattre d’un sujet de l’actualité académique avec l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur.

Les assises 2007, tenues en présence du ministre de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, François Biltgen, s'intéressaient au processus de Bologne et à l’employabilité des détenteurs de ces nouveaux diplômes. En effet, si les 46 pays promoteurs du processus de Bologne, dont le Luxembourg, signataire de la première heure, sont d’accord pour insister sur le fait que les nouveaux diplômes de bachelor, de master et de doctorat doivent permettre l’accès au marché du travail, des interprétations divergentes quant aux diplômes requis subsistent.

Deux grandes questions ont été abordées lors de ces assises:

  1. Comment l’enseignement supérieur fait-il en sorte d’améliorer, voire de garantir, les chances d’emploi des détenteurs de diplômes de bachelor, de master et de doctorat? Comment sont élaborés les programmes universitaires pour qu’ils correspondent aux réalités du marché du travail? Comment garantir que les formations dispensées donnent accès à une diversité d’emplois? (ex.: le détenteur d’un bachelor/master en philosophie, sera-t-il "employable" dans un autre secteur?)
  2. Comment les employeurs réagissent-ils aux nouveaux diplômes et quelle valeur leur attribuent-ils? Qu’attendent-ils des universités en matière de formation des futurs diplômés?

Les actes des assises seront publiés au premier trimestre 2008 et préfigureront la conférence internationale sur l’employabilité qui sera organisée en 2008 par les autorités luxembourgeoises, dans le cadre du processus de Bologne.

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