Présentation d'une étude sur les compétences et métiers TIC: "Le Luxembourg est dorénavant un lieu central pour les activités TIC"

En présence de représentants de Deloitte Luxembourg, de la CLC (Confédération luxembourgeoise du commerce) et de la FEDIL (Fédération des industriels luxembourgeois), le ministre des Communications, Jean-Louis Schiltz, a présenté le 15 novembre 2007 les conclusions de l'étude "Recensement des compétences et métiers TIC (technologies de l'information et de la communication), des infrastructures Data Centers et de télécommunications" au Luxembourg.

Cette étude a été réalisée par Deloitte sur initiative du ministre des Communications et s'inscrit dans l'objectif de porter une attention permanente à la qualité des infrastructures et des compétences en matière de TIC au Luxembourg afin de maintenir, voire d'accroître la compétitivité du site dans ce domaine. "Il s’agit de positionner le Luxembourg d’une manière positive, dans l’intérêt des consommateurs et des entreprises, aussi bien de celles présentes au Luxembourg que de celles qui sont intéressées à s’installer ici", a souligné Jean-Louis Schiltz.

Cette deuxième grande étude fait suite à une étude réalisée en 2006 par le cabinet Analysys qui avait permis de dresser un premier tableau de la compétitivité du pays en matière de TIC. La loi du 22 décembre 2006 sur la construction d'autoroutes de l'information et la mise en place de Luxconnect découlent de l'étude de 2006.

Contexte

Esquissant le contexte de l’étude, Jean-Louis Schiltz a noté que "tout ce qui se rapporte aux technologies de l’information et de la communication constitue la base d’une économie de services - économie de services que le Grand-Duché est depuis des décennies - et l’usage intensif de l’Internet et des TIC fait partie intégrante d’une telle économie".

Le contexte de l’étude est également marqué par la nécessité de se diversifier d’un point de vue économique, a signalé le ministre avant d’énumérer les principaux critères évalués par une entreprise qui cherche un nouveau lieu d’établissement. Ces critères sont la technologie et les infrastructures existantes, les compétences présentes, le cadre légal ainsi que les aspects financiers.

Pour Dan Arendt de Deloitte, l’excellence des infrastructures et des compétences d’une économie de services TIC est jugée en fonction du savoir-faire et de la disponibilité des spécialistes TIC, de la connectivité internationale en matière de réseaux de communications électroniques et de l’offre de centres de calcul proposant des services sécurisés de très haut niveau.

Le ministre est ensuite revenu sur les problèmes de connectivité internationale du Luxembourg constatés en 2005. Pour améliorer les infrastructures relatives aux autoroutes de l’information, le gouvernement a mis en place Luxconnect. Luxconnect est doté d’un budget de 30 millions d’euros et l’annonce de sa création a également contribué à inciter un autre opérateur à effectuer un investissement majeur dans son réseau international, a rappelé Jean-Louis Schiltz.

Pour créer des synergies entre les acteurs présents au Luxembourg et ceux qui désirent s’y implanter ou y développer de nouvelles activités, le ministère des Communications a commissionné une étude quantitative et qualitative afin de:

  • compléter la connaissance sur le marché TIC, au-delà des aspects d’infrastructures de réseaux;
  • recenser les compétences et métiers TIC, les infrastructures de Data Centers et de télécommunications;
  • apprécier les progrès réalisés depuis l’étude Analysys de 2006.

Concrètement, l’étude 2007 a porté sur l’infrastructure de télécommunications, le nombre et l’offre des centres de calcul (Data Centers) et sur les compétences et métiers présents au Luxembourg.

Principales conclusions de l’étude

L’étude a révélé les faits suivants:

  • la connectivité internationale est assurée au Luxembourg;
  • tous les types de services IT sont proposés au Luxembourg et ce par plus de 600 entreprises;
  • la majorité des grands fournisseurs de connectivité internationaux propose des services au Luxembourg;
  • la connectivité totale du pays dépasse les 3,5 Terabps (par rapport à 58 Gbps en 2006);
  • la bande large s’est développée très rapidement au Luxembourg et il y a une forte couverture en fibre optique;
  • les centres de calcul offrent des services sécurisés à très haut niveau; leur nombre s’est multiplié par 3 en 10 ans;
  • le Luxembourg et la Grande Région disposent du know-how et des ressources humaines nécessaires;
  • le Luxembourg est l’un des pays de l’OCDE qui occupe la proportion la plus importante de spécialistes IT de la population active avec près de 4,7%.

Ces informations ont permis au ministre Jean-Louis Schiltz de conclure que le secteur TIC du Grand-Duché est compétitif, tant du point de vue environnement technologique que de celui des compétences disponibles.

Jean-Louis Schiltz a également constaté que "les infrastructures de télécommunications ont été améliorées au cours des dernières années, et notamment depuis l’étude Analysis". Il a ajouté que "l’exercice des études doit être réédité périodiquement" et que "les paramètre devront être peaufinés".

En dernier lieu, le ministre a souligné que "le Luxembourg est dorénavant un lieu central pour les activités TIC".

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