Le ministre de l'Environnement, Lucien Lux, à la conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Bali

Le ministre de l’Environnement, Lucien Lux, a assisté à Bali à la conférence des Nations unies sur les changements climatiques.

Lucien Lux a participé notamment au segment ministériel de la 13e session de la conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et de la 3e session de la réunion des parties au protocole de Kyoto.

Dans son intervention, le ministre a rappelé que "2007 a été une année importante en matière de changement climatique. En adoptant des objectifs de réduction des émissions de 20% à l’horizon 2020, voire même de 30% en fonction des contributions des autres parties, l’Union européenne a rompu avec une position d’attente pour une attitude résolument volontariste. D’autres parties ont suivi. La conviction que 'le premier qui bouge a perdu' appartient définitivement au passé."

"La pauvreté constitue un des plus grands, sinon le plus grand échec politique du 20e siècle. Évitons que le réchauffement global devienne l’échec du 21e siècle", a poursuivi le ministre de l'Environnement lors de la conférence.

Pour Lucien Lux, "le régime que nous allons conclure à Copenhague en 2009 ne devra pas freiner, mais appuyer le développement économique durable auquel aspirent de façon légitime les pays en voie de développement. Des mécanismes permettant d’assurer un transfert de technologie efficace et la mise à disposition des moyens financiers appropriés seront des outils indispensables du régime post-2012, tant pour le volet atténuation que pour l’adaptation, et ceci dans le cadre d’un régime multilatéral efficace à participation globale, avec des objectifs de réduction des émissions juridiquement contraignants pour les pays industrialisés."

Pour ce qui est du Luxembourg, Lucien Lux a signalé que le pays "veut faire partie de la solution, non du problème. (...) Nous continuerons à aller de l’avant, pour atteindre notre objectif national Kyoto de -28 %. Nous assumerons notre responsabilité - tenant compte de nos circonstances spécifiques - à la fois et surtout au niveau national et aussi dans le cadre des mécanismes flexibles. Les moyens dont disposera pour la période 2008 à 2012 notre Fonds de financement des mécanismes de Kyoto, alimenté en application du principe pollueur-payeur, s’élèvent à quelque 600 millions d’euros, soit l’équivalent de près de 1 milliard de dollars. À côté de notre aide publique au développement, qui atteint actuellement 0,89% de notre PIB, et qui s’adresse en grande partie aux pays les plus démunis, le Luxembourg a contribué à hauteur de 4 millions de dollars au Fonds pour les pays les moins avancés."

Dernière mise à jour