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Fernand Boden et Octavie Modert assistent à une conférence sur le sujet "Quelle vision pour la ruralité et l'agriculture au Grand-Duché?"
Le 28 février 2008, le ministre de l'Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural, Fernand Boden, et la secrétaire d'État à l'Agriculture, à la Viticulture et au Développement rural, Octavie Modert, ont assisté à une conférence organisée par le Service d'économie rurale (SER) sur le sujet "Quelle vision pour la ruralité et l'agriculture au Grand-Duché?".
L’évolution structurelle des exploitations agricoles et l’urbanisation du milieu rural ont profondément changé la position de l’agriculture au sein de la société. Ainsi, des questions qui touchent l’aménagement du territoire, la qualité de vie des citoyens, l’entretien de l’espace naturel, la protection de l’environnement ou le bien-être animal génèrent hélas souvent des tensions entre agriculteurs et non-agriculteurs au sein du milieu rural.
Pour permettre à tous les acteurs concernés de mieux percevoir l’évolution et les défis du secteur primaire (agriculture, viticulture, horticulture), ainsi que les conflits qui en résultent, le Service d’économie rurale (SER) a lancé un nouveau cycle de conférences autour de cette problématique, dont la première conférence a lieu en 2008, année du 50e anniversaire de la tenue des comptabilités agricoles au Luxembourg.
Lors de cette première conférence, qui s'adressa à tous les acteurs du milieu rural, le professeur Daniel Bodson, sociologue de la ruralité à l’Université catholique de Louvain (UCL) a parlé sur le sujet "Quelle vision pour la ruralité et l’agriculture?".
Le professeur Bodson a présenté les grandes tendances de développement du milieu rural, et aborda ensuite les questions concernant des conflits entre agriculteurs et leurs concitoyens, conflits qui portent p.ex. sur des projets de construction de nouvelles porcheries, sur des autorisations à construire en zone verte ou sur le droit de propriété du sol. À la fin de son exposé, Daniel Bodson a esquissé des voies pour résoudre ces conflits, avec l’objectif d’améliorer le dialogue entre agriculteurs et non-agriculteurs.