Présentation et signature de la déclaration IDAY

Le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire, Jean-Louis Schiltz a assisté à la signature de la déclaration IDAY (International Day of the African Child and Youth) en date du 18 mars 2008, par un consortium composé de différentes associations et organisations non gouvernementales actives dans le domaine de l’éducation et de la protection de l’enfance. Ce consortium regroupe Bridderlech Deelen, Caritas, Handicap International, SOS Sahel International, SOS Villages d’Enfants Monde, UNICEF, Unity Foundation et EDUAF.

La déclaration vise à sensibiliser la société civile, et surtout la jeunesse du Luxembourg aux projets d’éducation et à la problématique de l’accès à l’éducation pour tous les enfants en Afrique subsaharienne.

Jean-Louis Schiltz a insisté sur l’importance de cette initiative en soulignant le rôle primordial de l’éducation dans le cadre de la coopération au développement: "En grandissant, un enfant illettré devient un adolescent sans accès à une formation professionnelle. Une fois adulte, il n’a que peu de chances de trouver du travail et n’a donc pas de perspectives. Ce sont alors ces personnes, poussées par le désespoir, qui cherchent une issue dans l’immigration clandestine et entament le dangereux périple en bateau en direction de l’Europe."

La signature luxembourgeoise de la déclaration IDAY marque officiellement le lancement de la campagne IDAY, placée sous le patronage du ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire. De nombreuses activités sont prévues dans le cadre de cette campagne, comme des actions de sensibilisation dans les écoles et lycées ainsi que la remise d’un manifeste au Parlement européen à Bruxelles, le 12 juin 2008. Une des manifestations phares de la campagne est une table ronde, organisée le 16 juin à l’Abbaye de Neumünster, à l’occasion de la Journée internationale de l’enfance africaine.

Cette date commémore le massacre d’un groupe de jeunes sud-africains par l’armée de l’Apartheid, le 16 juin 1976, lors d’une manifestation pacifique pour un accès à une éducation de qualité. Le but de cette initiative est d’inciter les autorités européennes et africaines à accroître les moyens mis en œuvre pour garantir un cycle complet d’études primaires pour tous les enfants africains d’ici 2015. Il en va de l’avenir non seulement de la jeunesse africaine mais aussi européenne.