Jean-Claude Juncker assiste la remise du prix Servais 2008, décerné à Anise Koltz

En date du 3 juillet 2008, la Fondation Servais pour la littérature luxembourgeoise a remis le prix Servais 2008 à l’auteure luxembourgeoise Anise Koltz pour son recueil de poèmes L’ailleurs des mots.

La cérémonie de remise du prix s’est déroulée au Centre national de littérature à Mersch en présence du Premier ministre Jean-Claude Juncker, de la secrétaire d'État à la Culture, à l'Enseignement supérieur et à la Recherche, Octavie Modert, et de nombreux invités.

Le prix de la Fondation Servais a été créé en 1992 afin de promouvoir la production littéraire contemporaine. Il vise à récompenser l'ouvrage littéraire le plus significatif paru au cours des douze derniers mois. Doté de 4.000 euros, le prix est décerné annuellement.

Edmond Israël, président du conseil d’administration de la Fondation Servais, a d’abord félicité Anise Koltz pour son 80e anniversaire, avant de continuer: "Le poète partage avec nous sa solitude, sa peine, mais aussi et surtout son bonheur qui l’habite dans son acte créatif, et notre propre solitude, notre peine et notre douleur disparaissent, ne fût-ce que pour un moment indescriptible dans le temps, par l’acte de partage du créateur."

Le Premier ministre Jean-Claude Juncker a également rendu hommage à Anise Koltz, qu’il connaît depuis l’âge de 16 ans, alors qu’il commençait à s’intéresser à la littérature: "Anise Koltz, à cette époque en charge de la bibliothèque Thomas Mann, m’a guidé lors de mes premiers pas dans la littérature et m’a ainsi permis d’avoir une approche différente vis-à-vis de la vie, approche que je n’aurais jamais eu sans elle. Son talent de sculpter les mots, de trouver les mots juste au bon moment, son combat pour trouver le mot adéquat, que ce soit dans ses œuvres en français ou en allemand, soulèvent toujours mon enthousiasme."

"Au nom de tous les Luxembourgeois: nous vous aimons", a ajouté Jean-Claude Juncker à la fin de son discours en l’honneur d’Anise Koltz, qu’il a qualifiée de personnage luxembourgeois exceptionnel.

Dans son discours élogieux en l’honneur d’Anise Koltz, Gaston Carré a vanté l’œuvre de la poète et a cité quelques étapes importantes de sa vie, avant de déclarer: "Merci, Anise, d’être si peu sage, car c’est en rebelle que vous êtes la plus belle, je vous souhaite longue vie, en attendant de votre plume de nouvelles pages."