Jean-Claude Juncker, Jean Asselborn et Nicolas Schmit au Conseil européen

Le Premier ministre Jean-Claude Juncker, le ministre des Affaires étrangères et de l’Immigration, Jean Asselborn, et le ministre délégué aux Affaires étrangères et à l’Immigration, Nicolas Schmit, ont participé au Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement qui a eu lieu les 11 et 12 décembre 2008 à Bruxelles.

À l’ordre du jour ont figuré essentiellement trois grands dossiers: la situation économique et financière, notamment le plan de relance économique en Europe, l’énergie et le changement climatique, la suite du processus de ratification du traité de Lisbonne.

Plan de relance de l’économie européenne

Les chefs d’État et de gouvernement ont approuvé un plan de relance de l’économie européenne équivalent à 200 milliards d’euros environ, ce qui représente 1,5% du PIB de l’Union européenne. Ce plan constitue le cadre commun pour l’action à mener au niveau de l’Union ainsi que pour les mesures décidées par chaque État membre en tenant compte de la situation de chacun. Ce plan prévoit également le lancement d’actions prioritaires destinées à accélérer l’ajustement des économies européennes face aux défis actuels.

Concernant le Pacte de stabilité et de croissance, le Conseil européen a souligné que "le Pacte de stabilité et de croissance révisé demeure la pierre angulaire du cadre budgétaire de l’UE" et offre la flexibilité permettant la mise en œuvre de l’ensemble des mesures du plan de relance. Conscient que ces dernières creuseront temporairement les déficits, le Conseil européen a réaffirmé son plein engagement "en faveur de finances publiques soutenables" et a appelé les États membres à revenir rapidement, conformément au pacte, "vers leurs objectifs budgétaires de moyen terme".

Énergie et changement climatique

Le Conseil européen est également parvenu à un accord sur le paquet énergie et changement climatique qui doit permettre de finaliser ce paquet avec le Parlement européen d’ici la fin de l’année 2008.

Cette percée décisive permettra à l’Union européenne d’honorer les engagements ambitieux souscrits dans ce domaine en 2007 de conserver son rôle moteur dans la recherche d’un accord mondial ambitieux et global à Copenhague en 2009.

Traité de Lisbonne

Le Conseil européen a également débattu des éléments destinés à répondre aux préoccupations exprimées lors du référendum irlandais et a défini une démarche afin de permettre au traité de Lisbonne d’entrer en vigueur avant la fin de 2009.

En ce qui concerne la composition de la Commission, le Conseil européen a rappelé que "les traités en vigueur exigent la réduction du nombre des membres de la Commission en 2009". Dans ce contexte le Conseil européen a convenu que "à condition que le traité de Lisbonne entre en vigueur, une décision sera prise, conformément aux procédures juridiques nécessaires, pour que la Commission puisse continuer de comprendre un national de chaque État membre".

Le Conseil européen a par ailleurs convenu que toutes les autres préoccupations du peuple irlandais présentées par le Premier ministre irlandais sur la politique fiscale, la famille les questions sociales et éthiques ainsi que la politique commune de sécurité et de défense pour ce qui est de la politique traditionnelle de neutralité de l’Irlande "seront traitées de manière à satisfaire à la fois l’Irlande et les autres États membres en apportant les garanties nécessaires" à condition que l’Irlande s’engage à "rechercher la ratification du traité de Lisbonne d’ici la fin du mandat de l’actuelle Commission".

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