Le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, a participé à la réunion informelle "Gymnich" des ministres des Affaires étrangères, les 4 et 5 septembre 2009 à Stockholm.
La réunion s’est concentrée sur quatre sujets:
- la situation au Proche- et Moyen-Orient,
- la situation politique et le dossier nucléaire de l’Iran,
- la situation en Afghanistan et au Pakistan,
- le rôle de l’Union européenne dans le monde, et plus particulièrement les priorités de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) de l’UE.
Au sujet du processus de paix au Proche- et Moyen-Orient, les ministres se sont penchés sur les derniers développements dans la région, notamment la continuation de la colonisation dans les territoires cisjordaniens, la détérioration de la situation dans la bande de Gaza, l’issue du récent congrès du parti Fatah, ainsi que les événements récents au Yémen et les tensions entre la Syrie et l’Iraq.
En ce qui concerne la situation en Iran et le dossier nucléaire, les ministres ont eu un échange de vues sur la répression de la contestation issue des résultats de l’élection présidentielle du 12 juin 2009 et la détérioration de la situation des droits de l’Homme dans le pays. En outre, les ministres ont fait le point sur le dossier nucléaire, ainsi que sur un éventuel renforcement des sanctions de l’UE.
Au sujet de l’Afghanistan et du Pakistan, le débat s’est concentré sur l’issue des élections en Afghanistan, notamment les accusations de fraude. Par ailleurs, les ministres se sont entretenus sur une réorientation stratégique de la mission EUPOL en Afghanistan et sur les mesures concrètes susceptibles d’être appliquées dans le processus de l’ "afghanisation", c’est-à-dire le renforcement des capacités des administrations afghanes. L’amélioration de la coordination entre les différents acteurs de la communauté internationale, ainsi que le dialogue transatlantique sur l’Afghanistan et le Pakistan ont également figuré à l’ordre du jour.
Finalement, au sujet du rôle de l’UE en tant qu’acteur dans le monde, les ministres ont mené des discussions axées sur le futur de la politique étrangère et de sécurité commune, une fois le traité de Lisbonne ratifié.