Le Premier ministre a ensuite expliqué qu’une hausse de la TVA telle qu’elle est prévue devra générer des recettes supplémentaires d’environ 350 millions d’euros. "Une telle hausse s’avère incontournable afin de compenser une partie du recul des recettes de TVA attendu dès l’an prochain dans le domaine du commerce électronique", a souligné Xavier Bettel
A la suite d’entretiens avec les partenaires sociaux, le 28 mars 2014, consacrés aux préparatifs de la déclaration du gouvernement sur la politique économique, sociale et financière le 2 avril 2014, le Premier ministre, Xavier Bettel, a informé la presse sur les principaux éléments issus de ces discussions.
Xavier Bettel a d’abord exprimé sa grande satisfaction au sujet de la manière dont se sont déroulés les entretiens avec les partenaires sociaux. "Le dialogue social est relancé", a estimé le Premier ministre qui a encore tenu à souligner l’approche constructive des représentants des salariés et des employeurs.
Le Premier ministre a ensuite confirmé que le gouvernement a pris la décision de principe d’augmenter de 2 points le taux normal de TVA à partir du 1er janvier 2015.
Dès lors le taux actuel de 15% passera à 17%. L’augmentation de 2 points concernera également les taux intermédiaires qui s’élèvent actuellement à 12% ainsi que le taux réduit de 6%.
Le taux super-réduit de 3% qui est appliqué entre autres aux denrées alimentaires ne sera pas modifié. Le Premier ministre a précisé que le taux super-réduit continuera également de s’appliquer dans le domaine de la restauration et de l’hébergement, donc pour le secteur Horesca. Cette stabilité fiscale devra contribuer à soutenir l’emploi dans cette branche de l’économie.
Le Premier ministre a ensuite expliqué qu’une hausse de la TVA telle qu’elle est prévue devra générer des recettes supplémentaires d’environ 350 millions d’euros. "Une telle hausse s’avère incontournable afin de compenser une partie du recul des recettes de TVA attendu dès l’an prochain dans le domaine du commerce électronique", a souligné Xavier Bettel qui conclut: "Nous avons pris notre temps pour définir la mesure car nous avons voulu vérifier d’abord les répercussions de cette décision sur la compétitivité et l’attractivité de notre économie".