Le 24 octobre 2014, François Bausch, ministre du Développement durable et des Infrastructures et Claude Meisch, ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, ont inauguré la nouvelle aile du Lycée Michel Lucius à Luxembourg-Limpertsberg.
Le lycée se situe dans le cadre verdoyant du parc de l’ancien Séminaire avec son mur d’enceinte, ses allées d’arbres et étendues vertes. Ce site, d’une superficie de quelques 11,5 ha, abrite entre autres l’Université du Luxembourg et l’Ecole maternelle française.
La nouvelle aile est accolée au bâtiment administratif (aile 1000), qui est rehaussé d’un étage. Ce nouvel agencement densifie le complexe scolaire tout en mettant en valeur les qualités des espaces extérieurs. L’étang pédagogique, qui avait été aménagé par les élèves du lycée, a été déplacé à proximité de la terrasse couverte de la nouvelle cafétéria. Outre ses caractéristiques paysagères et pédagogiques, il servira dorénavant en tant que bassin de rétention ouvert pour la récupération des eaux pluviales.
L’accès au lycée se fait depuis l’avenue Pasteur.
L’entrée au nouveau bâtiment est accentuée par le nouvel auvent qui accueillera élèves, professeurs et visiteurs.
L’atrium couvert, nouvellement créé, est l’articulation principale au centre de la nouvelle bâtisse. Il amène la lumière naturelle au centre du bâtiment jusqu’au préau couvert du rez-de-chaussée, autour desquels se regroupent les fonctions parascolaires telles que la nouvelle cafétéria, les deux salles polyvalentes et le service éducatif.
Aux étages, les salles de classe sont organisées le long des façades extérieures à l’exception des
3 salles informatiques qui donnent sur l’atrium central. La trame de la nouvelle construction est définie par le bâtiment existant. Un couloir circulaire, éclairé naturellement par l’atrium et les impostes vitrées supérieures donnant sur les salles de classe, relie les 2 bâtiments.
La structure portante est réalisée pour la plus grande partie en bois.
Un système de ventilation naturelle des locaux a été retenu pour des raisons énergétiques, pédagogiques et d’acceptation du concept par les utilisateurs. Celui-ci est réalisé par des ouvrants motorisés sur une partie des fenêtres en façade du bâtiment s’ouvrant sur toute la hauteur.