En date du 23 mars 2001, Erna Hennicot-Schoepges, ministre de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a reçu une délégation de l'ACEL (Association des cercles d'étudiants luxembourgeois), délégation qui était composée essentiellement de représentants d'étudiants venant des différents établissements d'enseignement supérieur du grand-duché.
Lors de cette entrevue, les étudiants ont présenté et remis à la ministre un document qui dresse le tableau de l'enseignement luxembourgeois, tel qu'il est vécu par les étudiants.
Parmi les questions évoquées figurait celle de l'évaluation institutionnelle de ces établissements. Cette évaluation est d'autant plus importante que la reconnaissance des diplômes par des autorités et institutions étrangères est tributaire d'un système fiable de l'assurance de la qualité. Les propositions faites par la délégation des étudiants rejoignaient les préoccupations de la ministre, qui rappelait les recommandations faites par le Conseil national de l'enseignement supérieur, recommandations qui, toutefois, tardent à être mises en oeuvre par les établissements concernés. Au vu de cette situation, le ministère agira dans le cadre d'un réseau européen d'évaluation de la qualité de l'enseignement supérieur et, sur base conventionnée, procédera, d'ici la fin de l'année, à la mise en place d'un dispositif d'évaluation.
Par ailleurs, Erna Hennicot-Schoepges et les étudiants sont convenus de l'importance d'une charte de l'étudiant, charte qui reprend les droits et devoirs des étudiants. Soucieux de promouvoir un climat de confiance, d'impartialité et d'équité au sein des établissements d'enseignement supérieur, le Conseil national de l'enseignement supérieur est en train d'élaborer une telle charte; aussi la ministre a-t-elle suggéré une rencontre entre son président et la délégation des étudiants en marge de la prochaine réunion du Conseil, qui aura lieu le 2 avril 2001.
Communiqué par le ministère de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche