La Journée de la Commémoration nationale constitue pour le peuple luxembourgeois l’occasion de se souvenir des femmes et des hommes qui ont courageusement combattu la tyrannie nazie, qui en ont souffert ou qui ont payé de leur vie leur dévouement pour sauvegarder l’identité et l’indépendance de notre patrie.
La mémoire collective d’une nation a besoin de dates symboliques qui lui rappellent les moments forts de son histoire. Un peuple qui n’est pas apte à se souvenir ne peut pas affronter l’avenir. La Journée de la Commémoration nationale nous permet ce regard en arrière tellement nécessaire pour garantir que le Luxembourg pourra, également à l’avenir, remplir pleinement sa place au sein de la communauté internationale.
Les événements des dernières semaines nous ont rappelé que le risque de conflits internationaux graves n’est jamais totalement banni. Actuellement, la solidarité entre les peuples prend une importance et un visage tout à fait nouveaux. Cette solidarité est fortement ancrée dans l’histoire du peuple luxembourgeois.
La Journée de la Commémoration nationale souligne la place primordiale que doivent occuper tant la solidarité nationale et internationale que les idéaux démocratiques tels que le respect des droits de l’homme, la liberté, la justice, l’entente entre les peuples et la tolérance.
En rendant aujourd’hui hommage aux femmes et aux hommes qui ont lutté, au cours des années 1940 à 1945, pour le maintien de ces valeurs essentielles, nous garantissons que leur héritage reste vivace et qu’ils continueront d’éclairer les générations actuelles et futures.
Les membres du gouvernement
Jean-Claude Juncker, Lydie Polfer, Fernand Boden, Marie-Josée Jacobs,
Erna Hennicot-Schoepges, Michel Wolter, Luc Frieden, Anne Brasseur,
Henri Grethen, Charles Goerens, Carlo Wagner, François Biltgen, Joseph Schaack, Eugène Berger