Madame le ministre des Affaires étrangères Lydie Polfer a été l’invité d’honneur à l’occasion de la Journée de promotion de l’économie luxembourgeoise qui s’est tenue à la Chambre de commerce et d’industrie de Paris en date du 15 octobre 2003. La France est le 2e partenaire commercial de notre pays et son importance ne cesse de croître, le volume des échanges ayant doublé ces dix dernières années.
Cette manifestation, organisée en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP) a rassemblé plus de 130 entreprises d’Ile de France auxquelles se sont jointes une vingtaine d’entreprises luxembourgeoises venues écouter des présentations sur les atouts du Grand-Duché de Luxembourg en tant que partenaire pour les investissements et le commerce. Tout au long de la journée, les entreprises luxembourgeoises ont eu des entrevues individuelles avec des partenaires commerciaux potentiels, arrangés par les soins de la Chambre de commerce de Luxembourg ainsi que la CCIP.
Devant ce public d’hommes et femmes d’affaires réunis dans la prestigieuse salle des fêtes de la Chambre parisienne, Madame le ministre a rappelé les liens vieux de plusieurs siècles qui unissent le Luxembourg et la France pour décrire ensuite les indicateurs économiques principaux qui témoignent du succès de l’économie luxembourgeoise. Mme Polfer a ensuite expliqué les raisons de ce succès: la stabilité politique, la paix sociale, la flexibilité tant au niveau gouvernemental qu’au niveau de l’administration, le cadre fiscal et réglementaire très compétitif du Luxembourg ainsi que l’excellente infrastructure en matière de transports et de télécommunications. Mme Polfer a également évoqué les éléments tels que le caractère cosmopolite et multiculturel de notre pays ainsi que le multilinguisme de sa population et enfin l’engagement européen non seulement du gouvernement mais de tous les citoyens du Grand-Duché.
Madame le ministre a souligné plusieurs projets de coopération entre nos deux pays: le futur TGV Est qui reliera la ville de Luxembourg à la ville de Lumière en 2h15 à partir de 2007, la coopération cinématographique riche d’une quinzaine de co-productions franco-luxembourgeoises ainsi que les opportunités de coopération créées à travers la future Université de Luxembourg dans le domaine de l’éducation supérieure et de la recherche.
Les différents secteurs de l’économie luxembourgeoises ont ensuite été présentés plus en détail par M. Pierre Gramegna, directeur de la Chambre de commerce ainsi que par M. Lucien Thiel, directeur de l’ABBL. Un accent particulier a été mis sur la reconversion des friches industrielles de Belval-Ouest par M. Etienne Reuter, président d’Agora qui a souligné le caractère expressément transfrontalier de ce projet, le plus grand projet urbanistique jamais entrepris au Grand-Duché.
Deux entreprises françaises implantées à Luxembourg, Tarkett-Sommer, leader mondial du revêtement de sols, ainsi que IMDS, entreprise spécialisée dans la gestion de documents, ont témoigné de leurs expériences et de leur succès au Luxembourg.
M. Gerard Longuet, Sénateur, Président du Conseil régional de Lorraine et ancien ministre de la République, a par la suite fait part à l’audience de son expérience très positive dans le domaine de la coopération transfrontalière, déclarant que cette coopération avec un Etat souverain donnait à la Lorraine, un accès privilégié aux développements qui ont lieu au niveau européen et mondial.
S.A.R. le Prince Jean Nassau, Président de la Chambre de commerce belgo-luxembourgeoise à Paris, a clôturé la manifestation en soulignant le travail engagé de cette organisation qui œuvre au renforcement des liens économiques entre les trois pays en offrant toute une panoplie de services aux entreprises belges et luxembourgeoises désirantes à percer sur le marché français en général et parisien plus particulièrement.
La réception offerte après le séminaire économique a été mise en valeur par la présence de M. Francis Mer, ministre français de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, qui a tenu marquer son attachement au Grand-Duché qu’il a appris à estimer lors de sa fonction de co-président d’Arcelor.
(communiqué par le ministère des Affaires étrangères et du Commerce extérieur)