Entrevue de Mars Di Bartolomeo avec la CGFP

Monsieur Mars Di Bartolomeo, ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, a rencontré en date du 6 octobre 2004 une délégation de la CGFP conduite par son président Monsieur Émile Haag et son secrétaire général, Monsieur Jos Daleiden. Dans son exposé introductif ayant trait au secteur de la santé, le ministre a annoncé l’adaptation de la carte sanitaire aux données de l’année 2003, l’aménagement du plan hospitalier et l’élaboration d’une loi-cadre de la médecine préventive ainsi que d’un plan national de santé publique.

En ce qui concerne la Sécurité sociale, le ministre a précisé que, face aux difficultés financières actuelles de l’assurance maladie, il ne saurait être question de démanteler le système actuel ni d’incriminer l’un ou l’autre des différents acteurs, mais de motiver tous les acteurs concernés pour qu’ils fassent preuve, chacun dans son domaine, de plus de responsabilité. Ce sera au comité quadripartite qui se réunira le 13 octobre prochain d’explorer toutes les pistes susceptibles de garantir l’équilibre financier, sans pour autant modifier sensiblement les prestations.

Après s’être déclarés d’accord avec cette approche, les représentants de la CGFP ont souligné qu’ils ont toujours adhéré au principe de la garantie des meilleurs soins de santé possibles tout en s’opposant à une politique de rationnement médical. Étant conscient du coût de ces soins, le syndicat ne manquera pas d’assumer ses responsabilités dès lors qu’il s’agit, dans un élan de solidarité de tous les acteurs concernés, de mettre à la disposition des caisses de maladie les moyens dont elles ont besoin pour assurer des soins de santé de première qualité.

Au cours de l’entretien, les interlocuteurs ont par ailleurs fait le point sur l’évolution des dossiers relatifs aux soins palliatifs, au forfait d’éducation ainsi que, sur le plan européen, au projet de directive Bolkestein. La CGFP a rappelé son attitude favorable face au forfait d’éducation et a informé le ministre de sa position concernant la question du financement. Le syndicat a finalement invité le gouvernement à veiller à ce que la législation de la Sécurité sociale n’aboutisse pas à des discriminations entre secteurs.

(communiqué par le ministère de la Santé et de la Sécurité sociale)

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