PISA 2003 - les principaux résultats du Luxembourg

41 pays ont participé au deuxième cycle du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), mis en œuvre par l’Organisation de coopération et de développement éco­nomiques (OCDE). Au total, plus de 250.000 élèves de 15 ans couvrant l’ensemble des ordres d’enseignement fréquentés par cette population cible se sont soumis à l’évaluation. 

Dans les trois domaines d’évaluation - culture mathématique (domaine majeur), compréhension de l’écrit et culture scientifique (domaines accessoires), - les scores des élèves luxembourgeois se situent légèrement en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE. Les résultats obtenus en culture mathématique sont meilleurs que ceux  en compréhension de l’écrit et en culture scientifique.

Dans chacun des trois domaines, le pourcentage d’élèves qui, au Luxembourg, atteignent le niveau de compétences le plus élevé est inférieur à la moyenne de l’OCDE et au pourcentage de nos pays voisins, l’Allemagne, la France et la Belgique. En culture mathématique, la proportion d’élèves luxembourgeois se situant au niveau de compétences le plus bas correspond à peu près à la moyenne de l’OCDE. En compréhension de l’écrit et en culture scientifique par contre, le pourcentage d’élèves luxembourgeois qui ne dépassent pas le niveau de compétences le plus bas est supérieur à la moyenne de l’OCDE et au pourcentage des 3 pays voisins.

En ce qui concerne le nouveau domaine transversal ajouté lors de PISA 2003 - l’évaluation des compétences nécessaires à la résolution de problèmes - les performances des élèves luxembourgeois se situent juste en dessous de la moyenne de l’OCDE. Tout comme en culture mathématique, la proportion d’élèves atteignant le niveau de compétences le plus bas correspond à peu près à la moyenne de l’OCDE, tandis que le pourcentage de ceux qui se situent à un niveau élevé de compétences est inférieur à la moyenne de l’OCDE. En Allemagne, en France et en Belgique, les élèves sont, en comparaison avec le Luxembourg, plus nombreux à se situer au niveau de compétences élevé, et moins nombreux à se situer au niveau de compétences  inférieur.

Des différences de performance entre garçons et filles sont observées en culture mathématique, en  compréhension de l’écrit et en culture scientifique. Alors que les performances des garçons sont moins bonnes en compréhension de l’écrit, elles sont meilleures que celles des filles en mathématiques et en sciences. En culture mathématique et en culture scientifique, les écarts de performance entre les sexes sont plus prononcés que dans la moyenne des autres pays de l’OCDE; en compréhension de l’écrit, ils correspondent à la moyenne. En résolution de problèmes, les écarts ne sont pas significatifs.

Les écarts de performance entre les ordres d’enseignement sont assez prononcés. Les élèves de l’enseignement secondaire (ES) devancent nettement ceux de l’enseignement secondaire technique (EST) dans tous les domaines d’évaluation. 

Au Luxembourg, il existe une forte corrélation entre le statut socio-professionnel des parents et les performances des élèves. Cette corrélation équivaut à peu près à la moyenne de l’OCDE.

Les élèves dont la famille est issue de l’immigration affichent des performances plus faibles que les élèves autochtones. En culture mathématique et en culture scientifique, les écarts de performance entre élèves dont la famille est issue de l’immigration et les élèves autochtones sont moins marqués au Luxembourg que dans les trois pays voisins et en Finlande. 

Il n’est guère possible de dégager des tendances générales quant aux variations des performances entre PISA 2000 et PISA 2003, étant donné que nous ne disposons que de deux repères d’évaluation. Par ailleurs, au Luxembourg, des changements relatifs au mode d’organisation du test - notamment  le choix de la langue - limitent fortement la comparabilité des résultats. C’est pour cette raison que le rapport international PISA 2003 de l’OCDE n’inclut pas le Luxembourg dans la comparaison des performances des deux cycles.

En revanche, il est possible d’interpréter les variations des performances entre PISA 2000 et PISA 2003 au niveau national. En culture mathématique, en compréhension de l’écrit et en culture scientifique, une progression significative est observée à tous les niveaux de compétences, c.-à-d. chez tous les élèves allant des plus faibles aux plus forts. Classé 29e  parmi 31 pays en 2000, le Luxembourg a réussi cette fois-ci à se positionner, en culture mathématique, à la 23e place sur 40 et à rejoindre le peloton des pays se situant autour de la moyenne de l’OCDE.

(communiqué par le ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle)

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