Le ministre a répondu au président de la FEDIL, Charles Krombach, qui mettait en garde devant une absence de réformes qui "menacerait l’avenir économique de notre pays". "Au Luxembourg", a expliqué Jeannot Krecké, "il n’y a pas de crise à l’horizon, mais il faut cependant être prudent, comme les seuls chiffres du chômage suffisent à le prouver". D’après le ministre, "la situation permet de réformer la tête froide", ce qui est un énorme avantage par rapport aux autres pays européens.
Après avoir fait état de la complexité du processus de réforme, le ministre a rappelé les réelles avancées réalisées et les accords obtenus avec les partenaires sociaux lors de la dernière Tripartite compétitivité. Il a déclaré à l’assemblée: "Je vous rassure, je suis optimiste!"
Le ministre a également salué le "oui sans fioritures" de la FEDIL au traité établissant une Constitution pour l’Europe. En effet, le président de la FEDIL avait souligné que le traité était essentiel pour créer une Europe forte et avait incité ses membres à militer en faveur du "oui".
Pour conclure, Jeannot Krecké a une nouvelle fois demandé aux entrepreneurs de ne pas sombrer dans un pessimisme démesuré et en a appelé à leur responsabilité sociale.
(communiqué par le ministère de l'Économie et du Commerce extérieur)