Le CAGRE a préparé la conférence internationale sur l´Irak qui aura lieu à Bruxelles le 22 juin

Le Conseil "Affaires générales et relations extérieures" qui a réuni les ministres européens des Affaires étrangères le 13 juin 2005 à Luxembourg, a procédé à un état des lieux des préparatifs pour la conférence internationale sur l’Irak qui aura lieu à Bruxelles le 22 juin. "Les préparations, qui se font en très étroite collaboration avec, entre autres, l’Irak, l’ONU, les États-Unis, l’Égypte, le Japon et la Russie, vont bon train", a déclaré Jean Asselborn, président en exercice du Conseil de l’UE.

Nous attendons une importante participation: plus de 80 pays et organisations internationales ont été invités, et à ce jour, la majeure partie a indiqué vouloir participer au niveau ministériel. Le secrétaire général de l'ONU a, pour sa part, signalé son intention d'être présent et l'Irak y sera représenté par une délégation comptant une dizaine de ministres, ainsi que des parlementaires et représentants des différentes institutions et communautés. Nous avons d’ailleurs vivement encouragé les autorités irakiennes, lors de nos entretiens jeudi dernier à Bagdad, de participer avec une délégation véritablement inclusive à la conférence de Bruxelles.

L’objectif général de la conférence sera de marquer le soutien de la communauté internationale au nouveau gouvernement irakien pendant la période de transition qui mènera aux élections constitutionnelles en décembre 2005. Le rôle joué par les voisins de l’Irak revêt à nos yeux aussi une importance majeure.

La conférence sera l'occasion pour l'Irak de nous faire part de leur stratégie à long terme, y inclus leurs idées sur le processus constitutionnel, la reconstruction et les questions relatives à l’état de droit / l’ordre public."

Jean Asselborn a également évoqué la troïka de l’Union européenne qui s’était rendu le 9 juin dernier à Bagdad: "A quelques jours de la conférence internationale, nous voulions envoyer un signal clair : l’Union européenne est prête à aller de l’avant dans ses relations avec l’Irak et ce dans tous les domaines. Elle appuiera les efforts du gouvernement irakien en faveur de la création d’un Irak sûr, stable, unifié, prospère, démocratique, et respectueux des droits de l’homme, qui coopère d’une manière constructive avec ses voisins et avec la communauté internationale.

Lors de nos entretiens avec le président, le Premier ministre, le président de l’Assemblée nationale transitoire et le ministre des Affaires étrangères nous avons insisté de manière constante sur l’importance que nous attachons à un processus de transition politique inclusif, fondé sur le dialogue national et un consensus s’étendant sur tout le pays. Nous avons notamment appelé les autorités à faire participer toutes les communautés au processus constitutionnel, tout en exhortant les représentants de la communauté sunnite, que nous avons également rencontré, à participer activement. Nous avons souligné que la voix de tous les Irakiens doit être entendue dans la détermination du futur du pays."

(communiqué par la Présidence luxembourgeoise du Conseil de l'Union européenne)

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