Jean Asselborn: "Parvenir à un accord sur les perspectives financières 2007-2013 au Conseil européen des 16 et 17 juin ferait du bien à l'Europe"

À l'issue de la réunion du Conseil "Affaires générales" qui s'est tenue le 13 juin à Luxembourg, le président en exercice du Conseil de l'Union européenne, Jean Asselborn, a fait le point sur les discussions que les ministres européens des Affaires étrangères avaient menées la veille sur les perspectives financières 2007-2013 de l'Union européenne dans le cadre d'un conclave:

"Le conclave d'hier a permis de présenter la nouvelle "boîte de négociation" du 2 juin, d'écouter les commentaires en vue de préparer la version finale de la boîte de négociation qui sera mise sur la table le 15 juin.

La version de la boîte de négociation du 2 juin inclut pour la première fois des chiffres par rubrique qui illustrent notre approche. Le total des chiffres avancés de notre enveloppe se monte à 870 milliards d'euros. Cette enveloppe acccuse par rapport à la proposition initiale de la Commission - 1,24% du PIB de l'UE - une réduction globale, de sorte que nous sommes arrivés maintenant à un chiffre de 1,056% du PNB communautaire pour les crédits d'engagement.

Mais ces chiffres représentent, et cela il faut le savoir, des augmentations allant de 5% à 18% en croissance annuelle moyenne par rapport à 2006.

Nous avons aussi essayé de réfléter l'importance de la politique de cohésion. Par conséquent, nous avons essayé de limiter autant que possible des réductions dans ce domaine. Les modifications introduites aux méthodes d'allocation des fonds pour la politique de cohésion dépendent d'abord du souhait général de concentrer les moyens financiers disponibles sur les régions et les États membres les moins prospères.

La dernière version de la boîte de négociation entre un peu plus dans le détail pour ce qui est de la solution envisagée pour les ressources. Il n'y aucun doute que la conclusion d'un accord sur le paquet financier européen passe par une élaboration d'un compromis équilibré et donc par l'acceptation de certains sacrifices, à condition évidemment qu'ils soient répartis équitablement. Cette phrase-là a été utilisée hier soir par toutes les délégations. Je voudrais finalement rappeler que nous demeurons résolus à parvenir à un accord lors du Conseil européen des 16 et 17 juin. Cela ferait du bien à l'Europe."

(communiqué par la Présidence luxembourgeoise du Conseil de l'Union européenne)

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