Le Premier ministre Jean-Claude Juncker a entamé le 25 janvier 2006 sa première visite officielle en Afrique subsaharienne qui le mènera successivement au Niger et au Mali, deux pays cibles de la coopération luxembourgeoise au développement. Le chef du gouvernement est accompagné par la ministre de la Famille et de l’Intégration, ministre de l’Égalité des chances, Marie-Josée Jacobs, et le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire, Jean-Louis Schiltz.
Le 25 janvier, la délégation luxembourgeoise a visité dans la région de Dosso au Niger plusieurs projets qui bénéficient du soutien de la coopération du gouvernement luxembourgeois. Le Premier ministre Juncker et les ministres Jacobs et Schiltz ont ainsi pu se rendre compte de l’avancement du chantier de la piste rurale qui relie Dosso à Golé et ont visité par ailleurs un Centre de santé intégré qui s’adresse en particulier aux femmes. Celles-ci peuvent y disposer d’une assistance pré- et postnatale et d’un accouchement assisté.
Le Premier ministre luxembourgeois a été reçu par le président du Niger, Mamadou Tandja. Il a également eu un entretien en tête-à-tête avec son homologue de la République du Niger, Hama Amadou pour faire le point sur la coopération entre les deux pays. Pour le Premier ministre nigérien "la coopération est un instrument de changement, de progrès et de paix". "Ce qui distingue la coopération luxembourgeoise, c'est qu'elle aide dans le sens de nos choix et que les réalisations correspondent aux attentes de notre population", a indiqué Hama Amadou lors de l'entrevue avec Jean-Claude Juncker. Le Luxembourg serait "un partenaire constant, discret et efficace."
De son côté, Jean-Claude Juncker a estimé que "ce partenariat n'est pas celui d'un pays qui donne et d'un pays qui reçoit", mais qu'il s'agit "d'une égalité de partenaires". La coopération rend plus riche les uns et les autres, a-t-il souligné.
(communiqué par le Service information et presse du gouvernement)