Le gouvernement encourage la fusion de l'Hôpital Princesse Marie-Astrid à Differdange (HPMA) avec le Centre Hospitalier Émile Mayrisch d'Esch sur Alzette (CHEM)

Sur initiative du ministre de la Santé et suite à la réunion quadripartite du 20 février dernier, le gouvernement en Conseil a délibéré en date du 10 mars 2006 de la situation actuelle à l’Hôpital Princesse Marie-Astrid et a retenu la position suivante:

Tous les efforts nécessaires seront déployés pour établir sans délai et en toute transparence un état des lieux précis de la situation actuelle du HPMA et pour fixer la marche à suivre en vue de garantir la viabilité de l’hôpital.

Le gouvernement a confirmé son attitude positive face aux négociations entamées entre le HPMA et le CHEM en vue d’une fusion.

Le gouvernement a pris note que les responsables des communes de Bascharage, Differdange et Pétange qui forment le Syndicat intercommunal qui assume la responsabilité juridique de l’HPMA se sont engagés à prendre en charge financièrement toutes les pertes d’exploitation de l’établissement jusqu’à concurrence d’un montant total de onze millions d’euros représenté par les actifs de l’établissement.

Au-delà de ce montant de onze millions d’euros et à partir du moment où la fusion avec le Centre Hospitalier Émile Mayrisch d’Esch sur Alzette (CHEM) aura été officiellement entamée par une déclaration d’intention de la part des Conseils communaux concernés, le gouvernement s’engage que l’État prendra le relais. Cet engagement financier ne deviendra effectif que si la fusion des deux établissements hospitaliers sera effectivement réalisée.

Entre temps, le syndicat intercommunal va continuer à assumer sa responsabilité juridique et notamment celle de la gestion de l’établissement jusqu’au jour où la fusion sera devenue réalité. Les ministères de la Santé et de l’Intérieur accompagnent ce processus en assumant un rôle consultatif.

Ces décisions de principe seront formalisées dans les meilleurs délais entre le gouvernement et le Syndicat intercommunal.

(communiqué par le ministère de la Santé)

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